Emmanuel Macron en meeting |
Ce soir sur France 2,
Emmanuel Macron a tenu à remettre les pendules à l’heure, affirmant qu’il
mènerait sa campagne du deuxième tour à son rythme et sur les thèmes qu’il aura
choisi.
Il se veut le «maître
du temps», en tout cas, le concernant.
Il a rappelé, à cet
effet, qu’il était sorti du premier tour «en tête avec un quart des voix ou
presque» et qu’il n’avait «de leçons à recevoir de personne» sur la manière de
conduire sa campagne, notamment en ce qui concerne la petite fête qu’il a
organisé le soir du premier tour avec ses équipes de campagne, réagissant au
procès que certains médias ont entrepris de lui faire à ce sujet.
Il a également
déclaré que son adversaire principal depuis qu’il s’est lancé en politique est
le Front national et qu’il est le seul rempart contre le parti d’extrême-droite.
Pour lui, «nous
avons normalisé collectivement le FN alors que son idéologie ne l’est pas,
n’est pas démocratique, n’est pas républicaine», estimant que les partis
traditionnels avaient commis une faute lorsqu’ils l’avaient légitimé en acceptant
de parler et de débattre avec lui».
C’est pourquoi,
a-t-il ajouté, il ne voyait pas comment il aurait pu refuser le débat d’entre
deux tours avec Marine Le Pen, d’autant qu’avant le premier tour, il y avait eu
un débat à cinq puis à onze où se trouvait déjà la candidate d’extrême-droite.
«Il y a deux offres
claires» a-t-il également indiqué, précisant, «moi, je suis très clair on va
recomposer la politique avec nous d’un côté et le FN de l’autre».tout en se
présentant, une nouvelle fois, comme le candidat du «camp des progressistes
dont le projet est de faire réussir la France dans l’exigence avec une
gouvernance efficace et juste».
En outre, pas
question de changer son offre politique afin de séduire tous les électeurs: «mon
projet et mon programme ne seront pas amendés pour aller chercher les électeurs
de Fillon et Mélenchon».
Mais il veut «convaincre
pour embrasser l’avenir» en proposant «un choix d’espoir» pour «rassembler
largement» les Français dans une démarche de «réconciliation».
«Ma priorité c’est
de convaincre les Français sur mon projet avec détermination» a-t-il affirmé.
Quant à sa
majorité, elle sera «cohérente» et tous ceux qui voudront le rejoindre, venant
de la Droite, de la Gauche et du Centre, devront «démissionner de leurs partis
pour avoir les investitures» d’En marche! aux législatives.
Revenant sur les
attaques de Marine Le Pen, le présentant comme le candidat de la mondialisation
débridée, il a répondu que le «rétrécissement» n’était pas une option car «nous
sommes dans le monde et les valeurs de la France sont universelles»
Cependant, a-t-l
ajouté, «il faut des règles» pour que cette mondialisation soit équilibrée et
harmonieuse et non sauvage.
Alexandre
Vatimbella
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