C’est donc Emmanuel Macron qui a remporté le premier tour de
la présidentielle.
Si ceux qui viennent sur le site web de Le Centrisme ne
seront guère étonnés ainsi que ceux qui accordent du crédit aux sondages et à
quelques politologues de haut vol, en revanche, il est bon de le rappeler à
tous ces commentateurs, analystes, experts, grands professionnels et autres
«je-sais-tout» qui venaient sans cesse sur les plateaux télés et les studios
radios, qui écrivaient des pavés dans la presse écrite ou sur des blogs avec la
morgue de ceux qui savent et/ou qui ont le savoir et qui disaient combien le
pauvre leader d’En marche! n’était qu’un tigre de papier qui allait se
désintégrer au premier tour, qu’ils se sont lamentablement plantés et qu’ils
doivent ressentir un certain ridicule de s’être laissés aveuglés par leurs
haines et leurs ressentiments plutôt que de faire des constats honnêtes.
A l’appui de leurs thèses, le positionnement central de
Macron qui n’était pas fait pour les institutions de la V° République, le
soutien des centristes, ces éternels loosers, son programme soi-disant
attrape-tout, son inexpérience politique, son passé de banquier, ses gestes, sa
voix, sa femme, etc.
La liste serait tellement longue qu’elle me prendrait des
jours pour l’écrire.
Tous ces gens qui se sont trompés – mais ce n’est pas
nouveau – et qui ont, plus grave, trompés les citoyens, auront eu un réveil
difficile au lendemain du vote des Français.
Encore que, nous en voyons déjà revenir sur les plateaux
télés, nous les entendons déjà dans nos postes de radio, nous lisons déjà leurs
proses dans la presse écrite et, manifestement, ils n’ont toujours rien compris!
Mais, en tant que centriste qui s’en prend plein la figure
depuis des années avec des sourires narquois et des remarques désobligeantes de
ceux qui prennent de haut le Centre et le Centrisme qui, d’ailleurs, selon eux,
n’existent pas, je suis content du résultat et je ne leur en veux pas.
Bien sûr, ils vont devoir renouveler leurs logiciels, si
tant est qu’ils en soient capables, mais c’est leur affaire.
En revanche, ce qui est la mienne et celle de tous les
Français démocrates et républicains, c’est que ces messieurs-dames qui ont le
pouvoir de parler à l’opinion aient une lueur de responsabilité et qu’ils
rejoignent le plus vite possible le camp du oui à Macron et du non à Le Pen, du
non à l’extrême-droite, du non au populisme démagogique, du non à la mort de la
France.
Et là, j’en vois déjà beaucoup qui, comme le minable
Mélenchon, parlent, comme au bon vieux temps du stalinisme triomphant, de
«bonnet blanc et blanc bonnet», formule dont on rappelle qu’elle fut utilisée par le non
moins stalinien de première, Jacques Duclos, candidat malheureux du Parti
communiste à la présidentielle de 1969, pour ne pas choisir un candidat au
deuxième tour (et il avait au moins l’excuse, lui, qu’aucun n’était un
fasciste).
Comme quoi la bêtise se transmet à tous les ennemis de la
démocratie de chefs en grouillots.
Sans oublier la pathétique Christine Boutin qui appelle à
voter pour Marine Le Pen, comme quoi certains de ceux qui lisent les Evangiles
n’en comprendront jamais un mot.
Alors, avant de vous ridiculiser un peu plus comme ces deux
personnages dont j’ai toujours dit – mais, moi, j’avais raison – qu’ils
n’étaient ni démocrates, ni républicains, ni responsables, pensez à votre pays,
pensez à vos enfants, pensez à votre liberté, vous qui parlez comme si l’avenir
de la France n’était qu’un jeu.
Parce que, là, je vous en voudrais vraiment si vous faites
passer Le Pen.
Centristement votre
Le Centriste