Lors d’une interview sur BFMTV, Emmanuel Macron a estimé que
«notre bien commun à tous, c’est la démocratie» alors même que cette élection
présidentielle fait la part belle aux extrémistes de droite et de gauche qui la
remettent plus ou moins en cause et aux candidats accusés de malhonnêteté par
la justice.
Il a également estimé que Jean-Luc Mélenchon était un homme
d’extrême-gauche de par ses propos et ses positions qui rappellent ceux et
celles du Parti communiste français d’hier et d’aujourd’hui.
En outre, il affirmé que, pour le poste de premier ministre,
il prendrait une personnalité politique (homme ou femme) chevronnée car, pour
ce poste, il convient d’avoir une capacité et une expérience politiques fortes.
Ce qui ne serait pas le cas pour les autres postes de
ministres où il devrait y avoir, dans un gouvernement Macron, beaucoup de
membres de la société civile.
Ensuite, pour faire taire les rumeurs naissantes qui vont
tenter de polluer la dernière semaine de sa campagne avant le premier tour, il
a détaillé ses revenus passés et présents, il a indiqué qu’il n’avait pas fait
d’héritage de plusieurs millions comme le font croire des «trolls» sur
internet, pas plus qu’il n’a de comptes à l’étranger, notamment dans des paradis
fiscaux comme commencent à le répandent des journalistes affiliés selon lui à
certains candidats.
Il a annoncé que son plan d’économie des deniers publics concernerait,
à la fin de son mandat, 60 milliards d’euros par an et que sur cette somme, dix
milliards seraient consacrés à des aides pour la création d’emplois et à la
compétitivité pour les entreprises françaises et que dix autres milliards
financeront l’exonération de la taxe d’habitation pour 80% des ménages français
(précisant donc que les communes n’auront rien à payer ou à financer pour une
telle mesure).
Enfin, il a expliqué qu’il n’avait jamais attendu pas de
ralliements mais qu’il se félicitait des nombreux soutiens de personnalités de
tous bords politiques à sa candidature.
Alexandre
Vatimbella
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