Lagarde & Fillon, à nouveau copains comme cochons? |
Certains diront que le boucle est bouclée, d’autres y
verront une ironie de l’histoire et, enfin, il y aura beaucoup de centristes qui
seront partagés entre un sentiment de rage et de désespoir de voir que l’UDI,
non seulement, s’est rangée sans un mot derrière François Fillon mais que son
président a signé officiellement l’accord électoral avec de dernier juste le jour où il était
mis en examen pour «détournement de fonds publics, recel et complicité de
détournement de fonds publics, recel et complicité d'abus de biens sociaux et
manquements aux obligations déclaratives à la Haute autorité pour la
transparence de la vie publique (HATVP)».
Il pourrait aussi s’agir d’une volonté de François Fillon de
piéger l’UDI puisque sa mise en examen ne devait intervenir que demain et c’est
lui qui a demandé qu’elle soit avancée à aujourd’hui.
Quand aux centristes attristés, ils trouveront de plus les
termes du communiqué annonçant cet accord des plus déplacés.
Affirmant de manière hypocrite que «cet accord est fondé sur
un respect ancien et mutuel entre nos formations politiques», il indique que «le
rassemblement de la Droite et du Centre est l’une des conditions du
rassemblement plus large de tous les Français qui se retrouvent dans l’objectif
du redressement national porté par François Fillon».
Un François Fillon dont le même Lagarde disait la semaine
dernière qu’il ne pouvait gagner et qu’il fallait le «remplacer».
En outre,, déclarer de manière péremptoire qu’il s’agit du «rassemblement
de la Droite et du Centre», c’est oublier qu’une partie de la Droite et du
Centre ne sont pas signataires de ce texte.
Mais ce détail n’est certainement pas le plus désolant pour
le Centre français.
Pour lire le texte de l’accord et voir la liste des
candidats UDI aux législatives cliquez ici