mardi 7 mars 2017

Présidentielle 2017. Sondages: Macron-Le Pen au coude à coude

Marine Le Pen & Emmanuel Macron
Alors qu’Emmanuel Macron vient d’annoncer sur son site internet qu’il avait reçu plus de 1000 parrainages pour être candidat à la présidentielle, les deux sondages «rolling» quotidiens ((Opinionway pour Les Echos et Radio classique / Ifop pour Paris Match, iTélé et Sud radio). publiés ce jour montrent un nouveau resserrement en tête au premier tour entre le leader d’ En marche! et Marine Le Pen.
Dans les deux enquêtes, il ne se trouve plus qu’à un point de la candidate d’extrême-droite, 26%-25% pour Ifop (= pour Macron, -1 pour Le Pen) et Opinionway (+1 pour Macon, -1 pour Le Pen)
Au second tour, Macron remporte la présidentielle avec 23 points d’avance (61,5%-38,5% pour Ifop) et 20 points d’avance (60%-40%) sur Le Pen.
Quant à François Fillon, il accuse maintenant un retard de six points (à 19%) pour Ifop) et de 5 points (à 20%) pour Opinionway.
Benoit Hamon est à 14% (Ifop) et 16% (Opinionway) tandis que Jean-Luc Mélenchon est à 11,5% (Ifop) et 10% (Opinionway).
(Sondage «rolling» Opinionway réalisé quotidiennement par internet auprès d’un échantillon de 1500 personnes – dont 500 interrogées quotidiennement par roulement – âgées de plus de 18 ans et représentatives de la population française / méthode des quotas / marge d’erreur de 3 points // Sondage «rolling» Ifop réalisé quotidiennement par internet auprès d’un échantillon de 1500 personnes – dont 500 interrogées quotidiennement par roulement –  âgées de plus de 18 ans et représentatives de la population française / méthode des quotas / marge d’erreur de 3 points)


Alexandre Vatimbella


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L’Humeur du Centriste. L’étrange amnésie touchant la famille Fillon

Madame & monsieur Fillon
Il y a des familles qui connaissent des problèmes de santé collectifs pour le moins étrange.
Prenez, au hasard, la famille Fillon, dont le chef de famille veut devenir président de la république.
Figurez-vous que sa femme a oublié que pendant des années elle a travaillé comme assistante parlementaire pour son mari et qu’elle était journaliste pour une revue appartenant à un ami de la famille.
Heureusement que son gentil mari le lui a rappelé encore que lui aussi oublie des choses.
Tenez, ce même ami de la famille – un type formidable et vraiment généreux – a prêté 50.000 euros à monsieur qui – oups! – l’avait complètement oublié et ne l’a donc pas inscrit dans sa déclaration de patrimoine avant d’être obligé d’en informer les enquêteurs lors de ses auditions pour les boulots de sa femme mentionnés plus haut.
Il faut dire que le million qu’a touché sa femme sans savoir qu’elle travaillait, ramène ces pauvres 50.000 euros à une somme dérisoire (trois ans de smic…).
Bientôt, nous apprendrons peut-être que dans son travail de conseil, il ne se rappelle plus du nom de ses clients et des sommes qu’il a touchées.
Quand à deux des enfants du couple qui ont travaillé pour leur papa, ils ont carrément oublié de lui dire qu’ils n’étaient pas encore diplômés – papa avait trop de travail pour savoir ce qu’ils faisaient ou où ils en étaient de leurs études – ou qu’ils ne pouvaient continuer de travailler pour lui parce qu’ils bossaient pour la campagne présidentielle de tonton Sarkozy.
Le problème dans tout cela, c’est que monsieur Fillon veut devenir président de la république.
Imaginez qu’il oublie le nom de son premier ministre ou des codes nucléaires alors que son ami Poutine nous envoie quelques missiles.
Voire même qu’il est président.
Non, vraiment, on ne peut pas prendre le risque de le mettre à l’Elysée.
Ah, ces grands malades qui nous gouvernent…

Centristement votre,

Le Centriste


Présidentielle 2017. Borloo se déclare sur la même ligne politique que Macron

Jean-Louis Borloo
Jean-Louis Borloo n’accordera peut-être pas son soutien à Emmanuel Macron pour la présidentielle mais, dans les déclarations qu’il vient de faire au quotidien Le Monde, il se positionne, en tout cas, complètement sur la même ligne politique que celui-ci.
Ainsi, pour Borloo, il faut «une recomposition politique entre des forces de gauche modernes et une droite progressiste», soit très exactement, et le projet politique d’Emmanuel Macron, et la coalition que ce dernier est en train de regrouper derrière sa candidature.

De même, il estime que «nous sommes peut-être à l'aube d'un bouleversement qui ne s'arrête pas à la présidentielle», sous-entendant qu’il verrait bien l’émergence d’un axe central à l’Assemblée nationale qui pourrait être majoritaire et gouverner la France avec un président ressemblant beaucoup au leader d’En marche!

Il ajoute, concernant les bisbilles à l’intérieur de l’UDI dont il fut le fondateur mais aussi en direction de LR empêtré dans l’affaire du Pénélope Gate, «je ne suis vraiment pas dans le jeu politique. Je ne suis pas à la manœuvre mais la situation me paraît pathétique. (…) La question se pose au-delà de l'élection présidentielle. Il faut se projeter à fin juin, au -moment du vote de confiance au nouveau gouvernement. Y a-t-il une majorité possible et laquelle? Peut-on encore dire aujourd'hui que c'est la droite et le centre? A bien des égards, ça me semble difficile.»

Voilà un enterrement de première de l’alliance entre LR et l’UDI qui devrait donner le sourire à tous les membres et les sympathisants de formation centriste qui ont déjà décidé ou qui sont sur le point de rejoindre Emmanuel Macron mais aussi à Jean-Christophe Lagarde qui refuse de soutenir la candidature de François Fillon malgré les menaces violentes de ses opposants.

En tout cas, si Jean-Louis Borloo ne s’est pas prononcé nommément pour Macron, l’ensemble de ses propos montre qu’il n’a sans doute aucunement l’intention de soutenir François Fillon.



Alexandre Vatimbella








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