Alain Juppé |
Intervenant à propos des
recompositions politiques en cours et de possibles nouvelles alliances,
notamment depuis l’élection de Laurent Wauquiez à LR, parti auquel il appartient
encore, Alain Juppé s’est montré, dans des propos rapportés par le quotidien
Sud-ouest, dans une phase d’attentisme face à ce qu’il a qualifié de «grand
chambardement du paysage politique» et dans lequel, le fondateur de l’UMP n’a
pas «l’intention de replonger».
Il a estimé que, à l’heure
actuelle «c’est un peu la fragmentation à droite et au centre», ce qui ne lui
permet de répondre favorablement à l’invitation du leader de La république en
marche, Christophe Castaner, de former une «liste élargie» de la majorité
présidentielle pour les prochaines élections européennes.
Cependant, il a précisé que la «phase de décantation» sera
sans doute terminée pour «le rendez-vous européen de 2019», ce qui permet
toutes les interprétations sur ce «grand mouvement central et pro-européen» en
vue de ce scrutin – et uniquement ce scrutin – qu’il a évoqué dernièrement et repris
au vol par Emmanuel Macron.
Quant à la majorité municipale bordelaise où se trouve la
désormais numéro deux de LR, autant groupie de Wauquiez (droite radicale) qu’elle
l’avait été de lui-même, Juppé (droite libérale), il n’a pas parlé d’une rupture
estimant que «Chacun est libre de ses choix. Je n’ai jamais mélangé la
politique locale et la politique nationale. (…) Les questions locales ne relèvent
ni des Républicains ni de La République en marche».
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