Nick Clegg |
Avec son think tank, Open reason
(Raison ouverte), et l’ouvrage «How to Stop Brexit and Make Britain Great Again»
(Comment arrêter le Brexit et faire à nouveau la Grande Bretagne puissante) qu’il
vient de publier et avec lequel il a remporté un prix, le centriste Nick Clegg
s’est donné comme tâche de tout faire pour que son pays demeure dans l’Union
européenne.
A l’instar de l’ancien premier
ministre travailliste, Tony Blair, l’ancien vice-premier ministre libéral-démocrate,
veut que la Grande Bretagne ne quitte pas l’Europe.
Malgré la perte de son siège de
député lors des dernières législatives, il veut peser sur le débat politique et
empêcher le Brexit, action qu’il pense encore possible.
Dans une interview au quotidien
suisse Le Temps, l’ancien leader du parti centriste Lib Dems affirme qu’«Avec
le Brexit, le Royaume-Uni va acter le pire retrait du libre-échange depuis la Seconde
Guerre mondiale. C’est une volte-face incroyable pour un pays qui a toujours
été un leader mondial dans ce domaine. Les «Brexiters» font semblant de dire
qu’ils prônent le libre-échange, mais tôt ou tard, la réalité les rattrapera».
Et d’espérer que «les députés
britanniques, quand ils voteront sur l’accord final du Brexit à l’automne 2018,
sauront faire leur devoir. Ils doivent mettre d’un côté l’expression démocratique
des Britanniques, à qui l’on a promis une utopie – de l’argent pour le système
de santé, du libre-échange, de la prospérité – et de l’autre la réalité de
l’accord. Le danger est que le texte final en 2018 reste très flou, qu’il ne
rentre pas dans les détails et que la Chambre des communes vote sans savoir
vraiment ce qu’il signifiera. Quand les détails seront conclus, après, ce sera
trop tard».
Pour éviter la sortie du Royaume Uni de l’UE, il estime qu’«il
serait bien que les leaders européens rappellent publiquement que les Britanniques
seront les bienvenus s’ils changent d’avis».
Dans tous les interviews qu’il donne et les contributions qu’il
écrit dans la presse, Nick Clegg rappelle aussi et surtout tous les mensonges
des pro-Brexit durant la campagne mais également aujourd’hui alors même que les
Britanniques ne sont pratiquement pas au courant des accords en train d’être
signés, très défavorables pour le pays, et des conséquences réelles qu’ils
auront à subir.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Les commentaires anonymes ne sont pas publiés ainsi que ceux qui seraient insultants ou qui ne concernent pas le Centre et le Centrisme.