François Bayrou |
François Bayrou a présenté ses vœux
pour l’année 2018.
Sans surprise, il se félicite de
l’élection d’Emmanuel Macron tout en espérant dans une Europe nouvelle que
défend le nouveau président de la république.
Extraits:
«Ce sont des vœux pour la France.
Et le premier de ces vœux, c’est que se poursuive en 2018 l’élan du printemps
2017. Cet élan qui est né de l’élection d’Emmanuel Macron à la présidence de la
République qui nous a offert une chance unique, sans précédent. C’est que un
pays qui semblait découragé depuis des années et des années a retrouvé son
optimisme, a retrouvé le goût de vivre, le goût en tout cas d’affronter tous
les défis qui se présentent à lui. C’est une formidable chance. Il faut qu’elle
se renforce en 2018. Deuxième vœu pour la France. C’est que ceux qui en ont la
charge, d’abord les citoyens – parce que dans une démocratie, la responsabilité
première, elle appartient aux citoyens – et puis ceux qui la gouvernent autour
du président de la république, du gouvernement, de la majorité dans laquelle le
Mouvement démocrate tient toute sa place, saisissent qu’il faut mener de front
le travail pour l’efficacité -on est en train de faire des pas importants pour
la santé économique du pays- et le travail pour la justice. Efficacité et
justice. C’est exactement cela le signe distinctif du nouveau projet que la
France est en train de construire. C’est le deuxième vœu que je formule pour le
pays. Troisième vœu. Que notre vie publique s’installe dans ce nouveau climat
que 2017 a promis. Et pour cela il faut que les institutions changent pour que
nous apprenions à vivre et à travailler ensemble même si il y a entre nous des
nuances, des différences parfois même des confrontations. Cette compréhension
mutuelle, c’est le fruit que nous devons attendre de nos institutions. Et puis
quatrième vœu, il va de soi. Nous savons tous que rien ne peut se faire si
l’Europe ne se forme pas, ne se construit pas. Parce qu’aucun des défis qui
sont ceux de la planète ne peut être relevé autrement, ni le développement
durable, ni la protection de l’environnement, ni les très grands changements
qui tiennent aux technologies de l’information, ni les problèmes de fiscalité
et d’évasion fiscale. Tout cela ne peut se traiter que si l’Europe est forte.
Et pour cela il faut une voix et cela doit être la voix de la France.
La responsabilité particulière de
la France de penser l’Europe nouvelle et de donner à cette Europe nouvelle
l’inspiration, la volonté qui lui permettra de se faire, c’est le quatrième vœu
que je forme.
A ce vœu est rattaché le fait que
si l’Europe existe, et bien cela signifiera qu’il y aura un nouvel équilibre
dans le monde. Un monde qui est aujourd’hui tellement déstabilisé, tellement
dangereux où on a l’impression que chaque pas est risqué en raison des incertitudes
ou des foucades de grands dirigeants de la planète. En tout cas, l’Europe est
un élément de stabilité et il faut la construire.
Tout cela au fond se résume en un
vœu que la promesse que porte en elle la France -promesse à l’égard de ses
citoyens et promesse à l’égard du monde- cette promesse devienne ou redevienne
ce qu’elle n’aurait jamais dû cesser d’être: une raison de vivre pour chacun
d’entre nous.»
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