Angela Merkel (CDU) & Martin Schulz (SPD) |
Trois mois après les élections
législatives allemandes du 24 septembre qui ont amené à un blocage politique, les
sondages réalisés indiquent que les résultats seraient à peu près identiques
alors même qu’un gouvernement de coalition entre la CDU-CSU (droite et
centre-droit) et le SDP (social-démocratie) qui semble la solution la plus
probable pour ne pas provoquer un nouveau scrutin hasardeux, n’est pas encore
mis sur pied puisque le 15 décembre dernier, le SPD, d’abord hostile à cette
possibilité, a accepté d’ouvrir des négociations avec la CDU-CSU en janvier
prochain (avec consultation des militants du parti social-démocrate, le 14 janvier).
Certains au SPD mais aussi à la
CDU-CSU évoquent également la possibilité d’un gouvernement CDU-CSU minoritaire
qui serait «toléré» par le SPD.
Toujours est-il qu’un nouveau
gouvernement ne devrait pas voir le jour avant…mars prochain!
Selon ses sondages la CDU-CSU
obtiendrait entre 32% et 34% des intentions de vote (33% dans le sondage le
plus récent, celui d’INSA datant du 23 décembre) contre 32,9% des voix le 24 septembre.
Le SPD obtiendrait entre 20% et
23% des intentions de vote (20,5% dans le sondage le plus récent, celui d’INSA
datant du 23 décembre) contre 20,5% des voix le 24 septembre.
La formation d’extrême-droite AfD
obtiendrait entre 11% et 13% des intentions de vote (13% dans le sondage le
plus récent, celui d’INSA datant du 23 décembre) contre 12,6% des voix le 24 septembre.
Les Verts obtiendraient entre
9,5% et 12% des intentions de vote (9,5% dans le sondage le plus récent, celui
d’INSA datant du 23 décembre) contre 8,9% des voix le 24 septembre.
Le FDP (droite libérale)
obtiendrait entre 8% et 10,5% des intentions de vote (10,5% dans le sondage le
plus récent, celui d’INSA datant du 23 décembre) contre 10,7% des voix le 24 septembre.
Die Linke (gauche radicale) obtiendrait
entre 9% et 10% des intentions de vote (10% dans le sondage le plus récent,
celui d’INSA datant du 23 décembre) contre 9,2% des voix le 24 septembre.
Les petites formations
obtiendraient entre 3,5% et 6% des intentions de vote contre 5% des voix le 24
septembre.
Ces résultats montrent tout l’inintérêt
de provoquer de nouvelles élections qui aboutiraient exactement à la même
situation politique où aucun parti n’aurait la majorité pour gouverner et, à l’opposé,
toute l’utilité de trouver un terrain d’entente entre la CDU-CSU et le SPD alors
que le parti libéral du FDP a joué dans les négociations la politique du pire,
démontrant que ces racines centristes étaient devenues fort minces au profit d’un
néolibéralisme teinté de nationalisme.
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