Quand l'UDI et Les constructifs semblaient unis... |
Les rêves de grandeur de
Jean-Christophe Lagarde sont-ils en train de se fracasser sur le réel et
surtout sur la réalité de l’UDI?
En tout cas, les projets quelque
peu mégalomaniaques du président de l’UDI en regard de ce qu’est son parti
aujourd’hui semblent bien avoir du plomb dans l’aile.
Répétant à qui veut l’entendre –
plus beaucoup de monde aujourd’hui – qu’il veut créer et être à la tête d’un
grand part d’«opposition constructive» de «centre-droit et de droite modérée»,
il n’est pas parvenu à rameuter à lui ne serait-ce que des anciens membres de
sa formation partis voir chez Macron.
Pire, après avoir perdu l’Alliance
centriste, la confédération qu’il dirige s’apprête à voir partir le Parti
radical qui devrait se réunifier avec le Parti radical de gauche le 9 décembre
prochain lors d’un congrès extraordinaire des deux partis.
De même, alors qu’il semblait y
avoir une vraie passerelle entre l’UDI et Les constructifs, ces désormais
anciens de LR qui refusent un parti de droite qui dérive vers la radicalité et
l’extrémisme et qui veulent apporter un «soutient critique» au président de la
république, cette porte se referme petit à petit mais inexorablement.
Ainsi, selon Paris Match, ni
Thierry Solère, ni Franck Riester, les deux leaders des LR dissidents qui
viennent de se faire exclure de leur parti ne souhaitent rejoindre l’UDI et se
placer sous les ordres d’un Jean-Christophe Lagarde.
Celui tente bien de les rassurer
pour étoffer ses troupes assez clairsemées, il n’a en fait pas grand-chose à
leur proposer si ce n’est de rejoindre un petit parti sans identité, qui
navigue entre des propos très durs contre Macron et d’autres plus conciliants
et qui, lui-même, n’est plus qu’un cartel électoral menacé à tout moment d’implosion.
De leur côté Les constructifs
chercheraient à s’unir avec des membres de LR modérés et libéraux qui refusent
la ligne Wauquiez qui devrait l’emporter lors du prochain vote pour la présidence
du parti.
Néanmoins, ni l’UDI, ni Les
constructifs ont intérêt à demeurer en l’état où ils comptent pour peu, voire
rien, dans l’espace politique actuel même si ces derniers sont proches des ministres
de droite du gouvernement et d’abord d’Edouard Philippe, le premier d’entre
eux.
Dès lors, leur union ou leur
collaboration d’une manière ou d’une autre semble indispensable à leurs ambitions
politiques si ce n’est personnelles.
Mais cet espace politique à
malheureusement l’habitude de la fragmentation…
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