Hervé Morin |
Si Jean-Christophe Lagarde se voyait un avenir politique
serein et comme un long fleuve tranquille afin de lui permettre de créer un
parti de centre-droit puissant dont il serait le leader, il doit déchanter
après avoir appris la candidature de Louis Giscard d’Estaing pour le remplacer
à son poste de président lors du prochain congrès de l’UDI, surtout après avoir
lu les derniers propos de son vieil ennemi Hervé Morin qui affirme que «La page
de l’UDI va forcément se tourner», lui qui est à la tête d’une des deux dernières
composantes de la confédération centriste (après le départ quasi assuré du
Parti radical en décembre prochain), Les centristes, qui organisent leur
conseil national le 16 décembre prochain à Boulogne-Billancourt afin d’acter un
«grand mouvement de recomposition» comme il l’a déclaré dans les colonnes de l’hebdomadaire
Paris-Normandie.
Ce «grand mouvement», selon le président de la région
Normandie devrait aboutir à la création d’une «grande force politique».
Les amis de Morin sont sur les mêmes positions.
Ainsi du sénateur de l’Eure Hervé Maurey qui déclare,
toujours dans Paris-Normandie, que «l’avenir de l’UDI est une vraie question».
Et Blandine Lefebvre, maire UDI d’une commune de
Seine-Maritime, d’enfoncer le clou en affirmant n’avoir «jamais trop cru à
l’aventure UDI dès lors que Jean-Louis Borloo en est parti et que Jean-Christophe
Lagarde a été élu à sa tête».
Du côté, de Les centristes, les choses semblent donc claires
sur un divorce sans doute pas à l’amiable avec Jean-Christophe Lagarde.
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