Christophe Castaner |
Lors de son discours de nouveau
délégué général de La république en marche devant le congrès de la formation
macroniste qui venait de l’élire à ce poste, ce dimanche 18 novembre à Lyon, Christophe
Castaner a déclaré que «Si nous sommes un mouvement neuf, nous avons aussi un
héritage intellectuel et politique. Oui, nous avons une conscience sociale.
Oui, nous sommes européens. Oui, nous sommes progressistes. C’est aussi notre
ADN, notre identité politique. Alors revendiquons-la!»
Et de citer trois personnalités:
«Notre héritage, c’est celui de Victor Hugo, qui s’est battu
pour la justice et pour l’émancipation. Pour qui l’éducation est le point de départ
de toute ascension sociale. Pour qui l’aide apportée aux plus humbles est un
devoir et un défi pour une société développée comme la notre. ‘Limiter la pauvreté
sans limiter la richesse’, écrivait-il dans Les Misérables: voilà notre projet
politique !
Voilà pourquoi nous nous battons pour l’éducation, pour la
formation, pour l’accès au logement décent, pour le développement durable. Pour
permettre à chacune et à chacun, quel que soit son point de départ, sa
condition d’origine, de construire son parcours, de s’émanciper et de vivre
dans un environnement sain.
Notre héritage, mes chers amis, c’est aussi celui de Jean
Monnet, qui a cru en l’Europe lorsqu’elle n’était encore qu’une utopie. Lui qui
résuma ainsi toute la philosophie du projet européen: «nous ne coalisons pas
les Etats, nous rassemblons les hommes».
Après les commémorations du 11 novembre, puis celles du 13
novembre, sa voix résonne en nous avec une tonalité particulière.
Alors soyons fidèles à l’ambition de Jean Monnet. Assumons
notre responsabilité historique de faire renaitre le projet européen. Car
l’Europe est notre héritage et notre chance. Car les grands défis de notre temps,
du changement climatique à l’évasion fiscale, appellent une réponse coordonnée
et européenne.
Les révélations des Paradise Papers remettent en question
notre contrat social et portent atteinte au cœur de notre démocratie: cette idée
que tous les citoyens se soumettent aux mêmes règles. Nous avons la conviction
que l’Europe est la bonne réponse pour stopper ces dérives, mais elle devra se reformer
et c’est l’ambition du Président de la République, que nous devons soutenir de
toutes nos forces.
Mais notre héritage, mes chers amis, c’est aussi celui de
Simone Veil, qui a tant fait pour la cause des femmes et à qui je veux rendre
ici un hommage particulièrement ému. Simone Veil savait combien la dignité
humaine est une valeur précieuse pour la civilisation. Elle savait combien l’égalité
est un combat et ne doit jamais être tenue pour acquise.»
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