Celui-ci se divise en extrême-droite et extrême-gauche.
Pour tenter de conquérir le pouvoir avec leurs idéologies
totalitaires et intolérantes, lorsqu’ils n’utilisent pas la force, ces deux
extrêmes tentent de séduire une partie du peuple avec des propos et des
programmes populistes et démagogiques, souvent proches de l’appel à
l’insurrection.
Et leur continuelle référence au peuple et à la rue pour
renverser les gouvernements légitimes est une constante historique.
Au moment où le Parti radical est sur la voie de la
réunification après s’être divisé en 1972 parce qu’une partie de ses membres
faisait alliance avec l’extrême-gauche (en l’occurrence le Parti communiste
dans le cadre du programme commun), il n’est pas inutile de rappeler la
dangerosité de cet extrémisme pour la démocratie républicaine.
Ainsi, de monsieur Mélenchon qui vient de défiler à Paris
avec des slogans d’un populisme affligeant et qui revendique d’être le leader
de cette gauche extrême et extrémisme.
Voilà un homme politique dont les amitiés et les admirations
laissent pantois.
Elles ont nom, entre autres, l’autocrate Chavez, l’apprenti-dictateur
Maduro, le stalinien Guevara, et le dictateur Castro.
Et bien sûr Robespierre…
Quant à son incitation récurrente à défier un pouvoir
démocratiquement élu voici seulement moins de quatre mois en l’accusant de
«coup d’Etat social et antidémocratique», cela va de pair avec l’incapacité des
extrêmes des deux bords d’accepter le résultat du choix démocratique des
citoyens en prétendant qu’une élection qu’ils perdent est évidemment truquée et
illégitime.
Voyez monsieur Mélenchon affirmer péremptoirement et sans
rire qu’il aurait du être élu, que s’il avait été au second tour à la place de
Marine Le Pen, il aurait écrabouillé Emmanuel Macron et que celui-ci n’a pas
gagné mais que c’est la candidate du FN qui a été battue…
Des propos qui sont en résonnance avec sa mégalomanie mais
aussi ses invectives, ses insultes et les caricatures de ses opposants,
principalement aujourd’hui Emmanuel Macron.
Mais on ne peut oublier de la manière ordurière dont il
parlait de François Hollande et de Manuel Valls voici peu.
Dans son outrance, monsieur Mélenchon a même réussi à
séduire nombre de sympathisants du Front national et ce n’est pas un hasard si Florian
Philippot, ex-numéro deux du parti d’extrême-droite, voulait engager un
dialogue avec lui.
Parce que contrairement à ce que s’est autoproclamé monsieur
Mélenchon, il n’est pas le représentant du peuple, ni même de celui des
défavorisés.
Tout ce qu’il fait, tout ce qu’il dit s’adresse à la
populace, cette foule des haineux et des envieux, que les philosophes de tous
bords craignaient le plus et qui est la plus dangereuse pour la liberté, celle qui
est souvent prête à la pire violence.
C’est aussi celle qui hurlait au passage des charrettes
allant vers la guillotine, injuriant les hommes et les femmes que
Fouquier-Tinville avait envoyé à la mort pour plaire à son maître… Robespierre.
Comme pour Marine Le Pen, une des tâches principales des
centristes aujourd’hui est de s’opposer à Jean-Luc Mélenchon au nom de leurs
valeurs et de leur attachement à la démocratie républicaine.
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