Emmanuel Macron & Michael Bloomberg |
A l’initiative du milliardaire et
ancien maire de New York, Michael Bloomberg, plusieurs leaders centristes se
sont rencontrés lors du premier forum mondial des affaires qu’il organisait en
marge de l’assemblée générale des Nations Unies.
Ainsi, l’ancien président des
Etats-Unis, Bill Clinton, le président français Emmanuel Macron, le premier
ministre canadien Justin Trudeau et Michael Bloomberg ont expliqué l’importance
d’un développement équilibré, du multilatéralisme, du nécessaire dialogue entre
le monde des affaires et celui de la politique, de la lutte contre changement
climatique mais aussi de l’indispensable consensus dans une démocratie et,
comme l’a dit Bill Clinton, de refuser une sorte de «tribalisme séparatiste»
pour résoudre les problèmes, de ce «nous contre eux».
Ils ont également loué, à l’instar
de Justin Trudeau, les bienfaits du commerce mondial mais aussi du développement
pour tous.
Emmanuel Macron a estimé que «Nous
sommes dans un moment très particulier. Nous devons relever nombre de défis au
niveau mondial: le changement climatique, l’immigration, le terrorisme».
Sans oublier «les inégalités et
les déséquilibres principaux de l’organisation actuelle de la mondialisation».
Et, selon lui «Pour y faire face
nous avons besoin du multilatéralisme».
Il a déclaré que la tâche n’était
pas seulement celle des gouvernements «qui ne sont plus capables de soutenir
seuls l’effort à faire» pour lutter contre les dysfonctionnements mais qu’il fallait
la mobilisation de tous.
Il faut se demander, a-t-il expliqué,
«comment nous devons nous mettre d’accord pour sauver nos biens communs parce
que le modèle existant n’est plus soutenable avec les mêmes règles.»
La solution qu’il préconise pour
la France et l’Europe est un plan «pro-croissance mais aussi de transformation».
Il a ainsi affirmé que son
gouvernement veut «faire des réformes pour complètement changer le marché du
travail, pour changer la situation dans lequel il se trouve en ayant plus de
flexisécurité pour créer plus d’emplois mais aussi pour être mieux adapté aux cycles
du nouvel environnement économique notamment en investissant plus dans l’éducation,
la formation et l’intelligence artificielle parce que c’est une des principales
batailles de ce nouveau monde».
De même, il veut être leader dans
la lutte contre le changement climatique qu’il a qualifiée de «bonne pour mon
peuple, bonne pour les affaires bonne pour l’innovation».
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