Meeting électoral d'Emmanuel Macron |
Ah! Nous n’avons malheureusement plus le colérique de Funès
pour nous faire plier de rire, mais, parait-il nous avons le mégalo-jupitérien Macron
pour remplacer le célèbre comique, celui qui n’arrête pas de se prendre pour ce
qu’il n’est pas, de s’énerver contre ses subordonnés incompétents et qui fait
des gaffes à tire-larigot.
Et si nous n’avons plus le benêt Bourvil pour nous esclaffer
devant ses gaucheries et sa balourdise, nous avons au-moins les grouillots de la
République en marche pour cela, ceux qui ne cessent de ne pas savoir ce qu’ils
font – qu’ils soient au Gouvernement ou à l’Assemblée –, qui sont d’accord avec
ce qu’ils n’ont même pas compris et qui font, tous les jours, la risée de ceux
qui savent ou, en tout cas, le prétendent.
Pas un jour sans que l’on nous raconte un «couac» réel ou
imaginaire du Président de la république.
Pas un jour sans que l’on nous narre les déboires vrais ou
supposés des élus de LREM.
Et tout ceci avec une délectation assez malsaine qui n’ont
rien à voir avec les rires du Corniaud ou de la Grande Vadrouille.
Macron serait aussi nul que Trump, voire pire parce qu’au
moins, Trump, lui, il a réussi à devenir milliardaire et s’est construit une
tour à son nom à New York alors que notre président, il a dû emprunter pour
s’acheter un petit appartement à Paris…
Ses troupes ne seraient qu’un mélange d’opportunistes et de
nullités, les premiers voulant profiter de la république quand les derniers ne
savent même pas comment fonctionne une démocratie.
Plus sérieusement, ces attaques constantes venues de gauche
et de droite veulent accréditer l’idée de l’inaptitude du pouvoir en place,
donc, in fine, de l’illégitimité de ses décisions.
Est-ce parce que la mode est à la hargne et à la haine – la
montée du populisme démagogique et des insultes en sont la preuve –, mode que
renforcent les réseaux sociaux, que la critique se fait désormais avant même
qu’une politique digne de ce nom se mette en place ou est-ce parce que les
«vieux» corporatismes et notabilités se vengent d’une vague qu’ils n’avaient vue
venir et qu’ils n’ont pas réussie à récupérer?
Difficile à dire exactement, certainement un peu des deux.
Tous les pourfendeurs de la présidence Macron confondent
débat démocratique et attaques sous la ceinture.
Au-delà du fiel plutôt déshonorant pour ceux qui le
répandent et d’une certaine malhonnêteté intellectuelle, cette opération de
démolition systématique est dangereuse pour la démocratie républicaine.
Celle-ci mérite mieux comme nous ne cessons de le répéter
ici.
Centristement votre.
Le Centriste
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