Edouard Philippe |
Jacques Chaban-Delmas, premier ministre de Georges Pompidou,
et Michel Rocard, premier ministre de François Mitterrand, auraient eu une
place de choix dans l’axe central qui réunit les humanistes progressistes de
droite, de gauche et du Centre.
On peut même dire qu’ils en ont été des précurseurs avec
quelques autres, de Jean Lecanuet à Jacques Delors en passant par Simone Veil.
Ainsi, il n’est pas anodin que le premier ministre d’Emmanuel
Macron ait commencé son discours de politique générale à l’Assemblée nationale
afin d’obtenir la confiance de celle-ci en se mettant dans les pas et en
rendant hommage aux deux hommes qui ont payé un prix politique fort pour avoir
voulu dépassé et transcendé les clivages partisans obsolètes et qui divisent le
pays souvent de manière totalement superficielle.
Dès lors, c’est un bien un gouvernement central et même
centriste que Philippe est venu présenter aux députés avec cette volonté de
créer une politique de juste équilibre, notamment dans le cadre d’une relation harmonieuse
entre la liberté et l’égalité.
Le premier ministre s’est mis sous les auspices de la vertu
pour accomplir sa mission: «je parle bien de confiance et pas de morale. Je ne
serai pas l’arbitre des élégances, je crois au vieux mot romain de vertu, qui
comprend rectitude et courage».
De même, il s’est dit confiant dans une politique progressiste:
«malgré un destin difficile, je suis, je reste toujours optimiste, la vie m’a
appris qu’avec le temps, le progrès l’emportait toujours».
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