Alors que La République en marche a obtenu la majorité
absolue à l’Assemblée nationale, ne voilà-t-il pas que l’on annonce que c’est
un mauvais résultat!
Cet incroyable analyse que l’on a entendu sur tous les
médias, de la part de journalistes, de politologues et de responsables
politiques viendrait de ce que LREM n’aurait pas obtenu les plus de 400 sièges,
voire les 470, que les instituts de sondage lui attribuaient depuis des
semaines.
Mais ces projections étaient de la seule responsabilité de
ces instituts.
Si ceux-ci ont donné les bonnes estimations pour l’élection
présidentielle ainsi que pour le premier tour des élections législatives –
justifiant globalement du sérieux de la profession et répondant de la meilleure
façon possible à toutes les mises en cause sur celui-ci –, il semble que leur
capacité sur les projections en sièges soit moins bonne.
Toujours est-il qu’aucun responsable de LREM n’a jamais
revendiqué une victoire avec plus de 400 sièges et que prétendre qu’une
majorité absolue pour un mouvement qui n’avait aucun député sortant et qui n’existe
que depuis un an est un mauvais résultat est pour le moins une malhonnêteté
intellectuelle.
C’est donc un évident succès pour Emmanuel Macron, Edouard
Philippe, le Premier ministre ainsi que pour le mouvement de La République en
marche.
Cela veut dire également que le président de la république n’aura
pas besoin d’aller chercher des votes à droite et à gauche pour faire passer
ses principales réformes, sauf les réformes constitutionnelles.
Sans oublier que nombre de députés LR et socialistes avaient
annoncé qu’ils soutiendraient l’action du gouvernement ou, au minimum, certains
textes promis par Emmanuel Macron.
Bien entendu, il faudra voir dans les semaines à venir la
cohésion des élus LREM qui viennent d’horizons politiques divers et qui ne sont
pas des professionnels de la politique ainsi que de la manière dont va se
positionner le groupe MoDem.
Car même si Macron n’aura pas besoin de leurs voix pour avoir
la majorité, le fait d’avoir une majorité moins forte que prédit par les
sondages, redonne du poids à François Bayrou et à son parti.
Alexandre Vatimbella
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