Il y aura donc 513 candidats de La République en marche au
second tour des législatives sachant que seuls dix-neuf ont été éliminés au
premier tour (le mouvement d’Emmanuel Macron n’a pas présenté de candidats dans
plusieurs circonscriptions, un soutien à des personnalités de droite et de
gauche qui se sont déclarées prêtes à travailler avec le nouveau président de
la république).
Pour les partis centristes stricto sensu (si l’on considère
que LERM est plutôt un parti central), pendant que le Mouvement démocrate de
François Bayrou peut faire des rêves de grandeur en ayant qualifié 83 de ses
représentants pour ce second tour, ils ne seront que 33 UDI (+ 5 apparentés) à
l’être.
Finis, donc, pour l’UDI de Jean-Christophe Lagarde, cette
cinquantaine, voire soixantaine de députés que le président de la confédération
centriste se faisait fort de conquérir quand il s’est rallié à François Fillon
alors en tête des sondages.
Les deux stratégies totalement opposées de François Bayrou
(alliance avec Emmanuel Macron) et de Jean-Christophe Lagarde (suivisme de
Fillon et hostilité envers Macron) ont permis au premier une résurrection
politique improbable alors que le second ne devrait pas rester très longtemps à
la tête de l’UDI, si tenté que celle-ci n’implose pas le 19 juin prochain.
Déjà, plusieurs députés UDI ont été battus dès le premier
tour et beaucoup de ses candidats du second tour ne sont pas dans les meilleurs
conditions pour l’emporter.
A lire aussi:
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Les commentaires anonymes ne sont pas publiés ainsi que ceux qui seraient insultants ou qui ne concernent pas le Centre et le Centrisme.