Jean-Christophe Lagarde |
Alors que son parti sort très fragilisé par le résultat des
élections législatives où il a perdu plus d’un tiers de ses députés,
Jean-Christophe Lagarde a tenté de s’autoproclamer sans grande chance de succès
en leader de l’opposition constructive à Emmanuel Macron.
Lors d’une interview sur France 2, il a souhaité «qu'on ait
un groupe parlementaire le plus large possible, avec tous les représentants du
centre, de la droite progressiste, qui souhaitent simplement ne pas jouer le
faux-nez de la politique où on critique toujours ce qui est en face alors même
que parfois on le proposait hier».
Il veut même que ce groupe soit la «colonne vertébrale de
cette démarche positive» à l’Assemblée nationale dont le fil rouge sera, «on va
garder toute notre indépendance, toute notre liberté, mais on va pas mener un
combat d'arrière-garde».
Néanmoins, on ne comprend pas pourquoi les députés LR qui
veulent travailler avec Macron le choisiraient, lui, élu UDI et qui a tout fait
pour que son parti soit dans une opposition frontale au nouveau président de la
république comme leader.
Pourtant cela ne l’empêche pas d’affirmer: «J'ai entendu des
députés LR dirent: ‘on va essayer d'apporter notre pierre, éviter les dérives,
les erreurs’. Je leur dis: bienvenue, construisons ensemble, dépassons les
frontières d'hier pour construire un groupe parlementaire qui sera capable de
faire confiance et en même temps d'alerter quand ça va pas».
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