Simone Veil défendant la loi sur l'IVG à l'Assemblée |
Simone Veil vient de mourir à l’âge de 89 ans.
Ancienne déportée, tout son parcours politique fut marqué
par l’humanisme et l’exigence morale.
Dès que sa famille a annoncé son décès, Emmanuel Macron a
envoyé un tweet qui résume bien ce qu’elle était et voulait être: «Puisse son
exemple inspirer nos compatriotes, qui y trouveront le meilleur de la France».
Ce n’est pas pour rien qu’elle est demeurée une des
personnalités préférées des Français depuis des années mais aussi la personnalité
politique préférée de ceux-ci et de très loin.
Centriste de cœur, elle a navigué, tout au long de sa vie
dans cet espace central dont elle était devenue une représentante iconique.
Femme de tempérament, elle ne mâchait pas ses mots et pouvait
être très dure envers ses adversaires politiques, voire certains de ses «amis»
comme François Bayrou dont elle avait dénoncé la médiocrité et sa trahison
lorsqu’il avait été le directeur d’une de ses campagnes européennes.
L’Europe, justement, fut un de ses grands combats puisqu’elle
fut la première présidente du Parlement européen.
Elle a marqué cette fonction de sa personnalité et de sa
compétence.
Bien évidemment, en tant que ministre de la Santé de Valéry
Giscard d’Estaing de 1974 à 1979, elle a été celle qui a défendue la loi sur l’IVG
(interruption volontaire de grossesse) démontrant un caractère fort malgré les
violences et les insultes dont elle fut la victime durant tout le débat
parlementaire particulièrement venus de son camp politique.
Ces dernières années, elle s’était retirée de la vie
politique active et ne faisait que de brèves déclaration et apparitions.
Une des dernières fut pour venir soutenir la création de l’UDI
par Jean-Louis Borloo.
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