samedi 13 mai 2017

Législatives 2017. En marche! dément l’accord que Bayrou a annoncé

Richard Ferrand d'En marche!
Si, selon le porte-parole d’En marche!, Benjamin Griveaux, «aujourd'hui les choses sont apaisées, des solutions ont été trouvées» à propos des candidatures MoDem pour les législatives qui avaient provoqué l’ire de François Bayrou, parlant même d’«une tempête dans un verre d'eau», personne n’ai vraiment convaincu que le président du Mouvement démocrate ne va pas encore ruer dans les brancards.
D’autant que si ce dernier s’est félicité hier soir d’avoir «abouti à un accord qui apparaît solide et équilibré» avec En marche! comment comprendre alors la remarque du même Griveaux qui estime qu’à quelques exceptions près, «les 428 candidats investis jeudi n'ont pas bougé, c'est la leçon de ce moment»…
Un Griveaux qui a toutefois ajouté que Bayrou et Macron ne sont pas fâchés.
Voire.
Car, si l’on compare les deux positions ou des satisfécits de la part de Bayrou bien trop enthousiastes par rapport à la réalité, il y a un jeu de dupes qui n’est pas l’apanage des alliances tranquilles et amicales.
De plus, les derniers propos de Richard Ferrand semblent sans équivoques: ««Il n'y a jamais eu et il n'y aura jamais d'accord d'appareils. (…) Ce qui est en marche, c'est l'examen des propositions de candidatures complémentaires par la commission nationale d'investiture que nous a fait parvenir le MoDem, comme la République en marche a pu le faire de son côté également».
Donc si l’on écoute Bayrou, il y a bien eu un accord et si l’on écoute Ferrand, il n’y en a jamais eu et il n’y en aura jamais.
C’est ce qui s’appelle ne pas être sur la même longueur d’onde!
Mais si l’on a supposé plus haut que celui qui ne disait pas la vérité était Bayrou, on peut aussi estimer qu’En marche! tente de minimiser les concessions que le mouvement a du faire à Bayrou, ces reculades faisant très mauvais effet pour son image de gagnant et, surtout, de machine à renouveler la vie politique.
François Bayrou n’est sans doute plus vraiment en odeur de sainteté auprès de l’équipe d’Emmanuel Macron qui lui reproche, entre autres, son «pataquès public».
Une situation qui aura sans doute des conséquences auprès des électeurs et pour les relations entre les deux mouvements.

Alexandre Vatimbella


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1 commentaire:

  1. Traitement à la limite de l'humiliation pour Valls, parachutage avorté pour Gantzer, parachutage de la belle fille de Mr Macron en tant que suppléante dans le nord, pas de candidat présenté dans les circonscriptions des élus de droite susceptibles de débauchage et j'en passe pour les personnalités moins connues... Messieurs Ferrand et Delevoye se comportent en faiseur de roi arrogants et donneurs de leçons avec ces investitures, on est loin de la bienveillance prônée et si c'est ça la nouvelle politique, elle ressemble étrangement à l'ancienne ! Mr Macron ne devrait pas oublier que beaucoup de français n'avaient pas trop le choix car face à lui, il y avait deux radicalisés et une extrémiste ! Etant de centre droit, aujourd'hui j'hésite maintenant à voter pour Mr Macron aux législatives.

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