Les centristes n’ont pas découvert l’obscénité du clan Le
Pen et de sa boutique, le Front national, lors du débat de mercredi dernier où
la fille du patron de la PME de la haine et des coups tordus, a, une nouvelle
fois, montré qu’un pays comme la France devait résister de toutes ses forces à
l’aventure liberticide et au chaos, c’est-à-dire à sa destruction.
Car le débat de l’entre-deux tours a été précédé de biens de
propos et d’agissements qui sont autant d’attaques et de nuisances à l’encontre
de la démocratie et de la république.
Les nombreuses condamnations de Jean-Marie Le Pen mais aussi
de Marine Le Pen ainsi que sa prochaine mise en examen pour avoir détourné 5
millions d’euros d’argent public, les dérapages systématiques, les insultes
constantes, les appels à la violence et les programmes populistes et
démagogiques, sont le passé et le présent de cette famille dont le seul but est
de tirer la démocratie vers le bas pour se servir, s’en servir avant de
l’abattre.
Les agissements des membres du FN juste avant le débat et
après celui-ci avec des accusations sans fondements et la diffusion de fausses
informations pour salir comme voulait le faire Marine Le Pen vis-à-vis
d’Emmanuel Macron sans y réussir tellement la haine et la méchanceté suintaient
de tous les pores de son visage lors du débat démontrent également que ce clan
et ce parti n’ont rien à faire avec la démocratie et la république.
Le Centre le sait bien en ayant toujours été l’ennemi numéro
un de cette extrême-droite malfaisante.
Malheureusement, cela n’a pas toujours été le cas de tous à
gauche et à droite, cette élection le démontrant avec tristesse.
De ces deux côtés de l’échiquier, on a souvent
instrumentalisé le Front national afin de combattre l’autre bord, sans aucune
gêne, sans aucune fierté, sans aucune dignité.
Plus grave, on s’en sert aujourd’hui pour se battre contre
la démocratie républicaine à l’instar d’un Jean-Luc Mélenchon qui démontre son
manque total de repères en matière de responsabilité et de défense de la
liberté ainsi que son égocentrisme narcissique.
Face aux ennemis de la démocratie républicaine, il n’y a
qu’une seule logique, celle de l’union, celle du refus de légitimer cette
entreprise dont le but premier est liberticide.
Il faut s’en rappeler ce 7 mai, comme il fallait le faire en
2002, comme il faudra le refaire encore et encore tant que les Le Pen et leurs
sbires seront un danger, sans jamais faiblir.
Ceux qui disent que les temps ont changé, qu’il est
fatiguant et inutile de se mobiliser constamment contre le grand méchant loup
et que l’on peut vivre avec celui-ci sont dans le renoncement coupable.
Tous ceux qui ne feront pas barrage, ce dimanche, à Marine
Le Pen, seront, oui, ses complices, qu’ils votent pour elle, qu’ils
s’abstiennent ou qu’ils votent blanc.
Tous ces irresponsables seront responsables, sans doute pas
de sa victoire, mais de son score qui pourrait être proche de 40%, une infamie
pour ceux qui sont les vrais défenseurs de la démocratie républicaine et un
sentiment de honte de faire partie d’un pays dont quatre habitants sur dix
choisissent la détestation, le fanatisme, l’intolérance et l’abomination.
Alors, j’espère me tromper de beaucoup sur le score de
Marine Le Pen même si les 82% de Jacques Chirac en 2002 face à Jean-Marie Le
Pen sont d’une autre époque.
De quoi être nostalgique d’un grand moment démocratique
alors que je voudrais vraiment être dans l’espérance de nouveaux grands moments
identiques et dans une dynamique d’éradication de tous les extrémismes, de tous
les populismes, de toutes les démagogies pour bâtir une société humaniste et de
juste équilibre.
Ce qui est le rêve du Centre.
Ce qui est le rêve de la démocratie.
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