mardi 23 mai 2017

L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. La démocratie à nouveau confrontée à la terreur de ses ennemis

L’infamie de l’attentat de Manchester qui a tué vingt-deux personnes et blessé cinquante-neuf est encore un degré supplémentaire dans la barbarie des terroristes islamistes qui s’attaquent désormais à des adolescents et à des enfants.
Ceux-ci qui venaient d’assister à un concert de la star pop américaine Ariana Grande sont les victimes de ces monstres au même titre que ceux qui, en Syrie et en Irak, sont utilisés comme combattants et kamikazes ou servent de boucliers humains.
Oui, il n’y a aucun respect, aucune humanité dans ces personnages qui ont l’outrecuidance de se référer à dieu, comme si celui-ci – quelle que soit la religion que l’on suit – pouvait demander l’assassinat d’êtres humains qu’on ne peut même pas accuser de responsabilité passive pour en faire des cibles à éliminer.
La lâcheté de ces barbares rappelle celle des nazis qui n’hésitaient pas à gazer les enfants dans les camps de concentration mais aussi des dictateurs de la trempe de Bachar Al Assad ou de Saddam Hussein qui ont fait de même lors de bombardements chimiques de leurs populations civiles.
Daesh et tous ceux qui leur ressemblent ainsi que tous ceux qui les soutiennent ont bien décidé, d’eux-mêmes, de ne plus faire partie de cette humanité que, cahin-caha, essayent de bâtir les régimes démocratiques et républicains.
Mais si les démocraties existantes ne peuvent être exemptées de leurs manques, de leurs erreurs, voire de leurs fautes, elles ont une force incommensurablement plus puissante que ces tueurs sanguinaires, elles ont une morale et un espoir d’un monde meilleur pour toute l’Humanité, dans sa diversité et dans la liberté.
C’est pourquoi, une nouvelle fois attaquée, elles doivent faire face, ne jamais plier, mais ne rien céder non plus aux sirènes de ceux qui voulant soi-disant les protéger veulent en réalité les éliminer.
Les peuples libres ne doivent jamais oublier que cette liberté est une chance extraordinaire et un bien d’une sublime valeur mais qu’ils doivent se battre pour la conserver au risque de devoir un jour mourir pour la reconquérir comme c’est le cas dans beaucoup de partie du monde, en particulier celle où règne la terreur de l’état islamique.
Et ceux qui sont des progressistes, défenseurs d’une société ouverte, qui mettent l’humanisme avant tout avec la liberté, le respect, la solidarité et la tolérance comme armes de leur combat doivent être au premier rang de cette lutte.
Ce qui implique évidemment les centristes.
Oui, j’ai déjà écrit cela après les précédents attentats et les attaques contre l’Humanité, toutes les attaques.
Et, oui, je réécrirai cela à chaque fois que cela sera nécessaire parce que ce combat est le plus beau, c’est celui de la vie et de l’amour.


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