L’infamie de l’attentat de Manchester qui a tué vingt-deux
personnes et blessé cinquante-neuf est encore un degré supplémentaire dans la
barbarie des terroristes islamistes qui s’attaquent désormais à des adolescents
et à des enfants.
Ceux-ci qui venaient d’assister à un concert de la star pop
américaine Ariana Grande sont les victimes de ces monstres au même titre que
ceux qui, en Syrie et en Irak, sont utilisés comme combattants et kamikazes ou
servent de boucliers humains.
Oui, il n’y a aucun respect, aucune humanité dans ces
personnages qui ont l’outrecuidance de se référer à dieu, comme si celui-ci –
quelle que soit la religion que l’on suit – pouvait demander l’assassinat
d’êtres humains qu’on ne peut même pas accuser de responsabilité passive pour
en faire des cibles à éliminer.
La lâcheté de ces barbares rappelle celle des nazis qui
n’hésitaient pas à gazer les enfants dans les camps de concentration mais aussi
des dictateurs de la trempe de Bachar Al Assad ou de Saddam Hussein qui ont
fait de même lors de bombardements chimiques de leurs populations civiles.
Daesh et tous ceux qui leur ressemblent ainsi que tous ceux
qui les soutiennent ont bien décidé, d’eux-mêmes, de ne plus faire partie de
cette humanité que, cahin-caha, essayent de bâtir les régimes démocratiques et
républicains.
Mais si les démocraties existantes ne peuvent être exemptées
de leurs manques, de leurs erreurs, voire de leurs fautes, elles ont une force
incommensurablement plus puissante que ces tueurs sanguinaires, elles ont une
morale et un espoir d’un monde meilleur pour toute l’Humanité, dans sa
diversité et dans la liberté.
C’est pourquoi, une nouvelle fois attaquée, elles doivent
faire face, ne jamais plier, mais ne rien céder non plus aux sirènes de ceux
qui voulant soi-disant les protéger veulent en réalité les éliminer.
Les peuples libres ne doivent jamais oublier que cette
liberté est une chance extraordinaire et un bien d’une sublime valeur mais
qu’ils doivent se battre pour la conserver au risque de devoir un jour mourir
pour la reconquérir comme c’est le cas dans beaucoup de partie du monde, en
particulier celle où règne la terreur de l’état islamique.
Et ceux qui sont des progressistes, défenseurs d’une société
ouverte, qui mettent l’humanisme avant tout avec la liberté, le respect, la
solidarité et la tolérance comme armes de leur combat doivent être au premier
rang de cette lutte.
Ce qui implique évidemment les centristes.
Oui, j’ai déjà écrit cela après les précédents attentats et
les attaques contre l’Humanité, toutes les attaques.
Et, oui, je réécrirai cela à chaque fois que cela sera
nécessaire parce que ce combat est le plus beau, c’est celui de la vie et de
l’amour.
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