Emmanuel Macron & Jean-Pierre Raffarin |
Comme la majorité des personnalités politiques qui se
reconnaissent dans l’axe central et dans des références centristes, Jean-Pierre
Raffarin se veut dans un comportement constructif vis-à-vis d’Emmanuel Macron.
Dans une interview au Figaro, l’ancien premier ministre de
Jacques Chirac estime ainsi que pas un démocrate ne peut souhaiter l’échec du
nouveau président de la république et affirme qu’il faudra collaborer avec lui
quel que soit le résultat des prochaines législatives.
Extraits de ses propos:
- Emmanuel Macron «semble prendre très vite la dimension de
sa fonction. Les premiers messages sont plutôt bienvenus: l’Europe, La Défense,
le rassemblement… A l’étranger, la France reprend des couleurs. Cependant,
soyons attentifs, on en reste à la promesse des symboles, il faut attendre le
passage à l’action!»
- Le gouvernement «doit
être aujourd’hui ‘l’usine des réformes’ que le président a promise pour les
premiers mois de son mandat. Le temps joue contre lui. Il ne faut donc pas se
tromper de priorités. L’emploi et la sécurité sont les attentes principales des
Français. Les textes sur le Code du travail et la simplification de la vie des
entreprises, la programmation militaire et le renforcement du renseignement
devraient être placés en urgence. L’usine doit tourner à bloc.»
- Le projet LR-UDI «reste cohérent sur l’essentiel:
l’emploi, la sécurité et la laïcité contre l’islamisme. Notre atout comparatif
est la baisse des impôts. Mais tout n’est pas à rejeter dans le projet Macron.»
- «D’abord, qui a intérêt à l’échec du président? Les
extrémistes, pas la France! Ensuite, la meilleure manière d’aider Emmanuel
Macron est d’élire au Parlement des députés de Droite et du Centre qui
libéreront le président de la part socialiste de son héritage, qui le
soutiendront sur les bons projets et qui corrigeront les mauvais. C’est ce que
j’appelle être constructif.»
- Voter la confiance au gouvernement: «Cela dépendra de qui
sera premier ministre et quels seront ses engagements. Mais dans l’intérêt de
la France, il ne faut rien s’interdire.»
- Un compromis avec Macron «ne paraît pas trop difficile,
encore faut-il que nous pesions fortement à l’Assemblée nationale. Les
législatives seront déterminantes.»
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