jeudi 18 mai 2017

Actualités du Centre. Borloo, Rossinot, Hénart veulent travailler avec Macron, que fait le Parti radical avec Lagarde?

Jean-Louis Borloo & Laurent Hénart
Jean-Louis Borloo ancien président du Parti radical, fondateur et premier président de l’UDI a signé l’appel des personnalités de la Droite et du Centre afin d’accepter la main tendue par Emmanuel Macron et de travailler dans une majorité présidentielle capable de faire gagner la France.
André Rossinot, président d’honneur du Parti radical vient de déclarer dans un communiqué s’associer à cet appel «parce que le Centre et la Droite doivent prendre la mesure de la transformation politique qui s’opère dans notre pays, que c’est l’intérêt supérieur de la France et de l’Europe.»
Et Laurent Hénart qui avait déclaré l’année dernière que le candidat soutenue par l’UDI pour la présidentielle pouvait être Emmanuel Macron avant de devoir faire machine arrière sous les pressions de ses «amis» politiques, continue à défendre l’alliance LR-UDI pour les législatives tout en affirmant que «c’est la seule manière de constituer une majorité ouverte, enfin détachée des vieux réflexes partisans. Une majorité d’intérêt national, qui saura conduire les transformations indispensables et faire de ce quinquennat une période utile pour notre pays», sous-entendu, il faudra travailler avec La république en marche et formé une coalition ce qui n’est pas du tout le discours officiel de l’UDI porté par Jean-Christophe Lagarde qui veut, lui, une cohabitation sèche et dure avec une majorité exclusive LR et UDI.
On comprend bien que la majorité du Parti radical et ses leaders moraux et politiques auraient bien voulu tenter l’aventure de la refondation politique d’autant plus que celle-ci est portée depuis de nombreuses années par Jean-Louis Borloo et que c’est dans l’ADN des radicaux qu’ils soient valoisiens (centre-droite) et de gauche (centre-gauche) et fut, par exemple, portée en son temps, également, par Jean-Jacques Servan-Schreiber.
Sans doute qu’il aurait fallu un peu plus de courage de la part de Laurent Hénart, courage qui est une vertu politique.
Mais l’on peut penser qu’un large mouvement de radicaux aura lieu après les élections législatives que cela concerne le parti dans un rapprochement officiel ou de nombre de membres de celui-ci qui n’ont pas encore franchi le pas.
D’autant que la Parti radical, tout au long de son histoire, a toujours privilégié l’intérêt du pays à des considérations uniquement partisanes.
En tout cas, la ligne politique du Parti radical (qui avait décide de quitter l’UMP en 2011, rappelons-le) n’est certainement pas celle d’un Jean-Christophe Lagarde, le président de l’UDI, qui s’enferme un peu plus chaque jour dans une logique qui n’a plus rien avoir avec le Centre et le Centrisme.


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