Jean-Louis Borloo & Laurent Hénart |
Jean-Louis Borloo ancien président du Parti radical,
fondateur et premier président de l’UDI a signé l’appel des personnalités de la
Droite et du Centre afin d’accepter la main tendue par Emmanuel Macron et de
travailler dans une majorité présidentielle capable de faire gagner la France.
André Rossinot, président d’honneur du Parti radical vient
de déclarer dans un communiqué s’associer à cet appel «parce que le Centre et
la Droite doivent prendre la mesure de la transformation politique qui s’opère
dans notre pays, que c’est l’intérêt supérieur de la France et de l’Europe.»
Et Laurent Hénart qui avait déclaré l’année dernière que le
candidat soutenue par l’UDI pour la présidentielle pouvait être Emmanuel Macron
avant de devoir faire machine arrière sous les pressions de ses «amis»
politiques, continue à défendre l’alliance LR-UDI pour les législatives tout en
affirmant que «c’est la seule manière de constituer une majorité ouverte, enfin
détachée des vieux réflexes partisans. Une majorité d’intérêt national, qui
saura conduire les transformations indispensables et faire de ce quinquennat
une période utile pour notre pays», sous-entendu, il faudra travailler avec La
république en marche et formé une coalition ce qui n’est pas du tout le
discours officiel de l’UDI porté par Jean-Christophe Lagarde qui veut, lui, une
cohabitation sèche et dure avec une majorité exclusive LR et UDI.
On comprend bien que la majorité du Parti radical et ses
leaders moraux et politiques auraient bien voulu tenter l’aventure de la
refondation politique d’autant plus que celle-ci est portée depuis de
nombreuses années par Jean-Louis Borloo et que c’est dans l’ADN des radicaux qu’ils
soient valoisiens (centre-droite) et de gauche (centre-gauche) et fut, par
exemple, portée en son temps, également, par Jean-Jacques Servan-Schreiber.
Sans doute qu’il aurait fallu un peu plus de courage de la
part de Laurent Hénart, courage qui est une vertu politique.
Mais l’on peut penser qu’un large mouvement de radicaux aura
lieu après les élections législatives que cela concerne le parti dans un
rapprochement officiel ou de nombre de membres de celui-ci qui n’ont pas encore
franchi le pas.
D’autant que la Parti radical, tout au long de son histoire,
a toujours privilégié l’intérêt du pays à des considérations uniquement
partisanes.
En tout cas, la ligne politique du Parti radical (qui avait
décide de quitter l’UMP en 2011, rappelons-le) n’est certainement pas celle d’un
Jean-Christophe Lagarde, le président de l’UDI, qui s’enferme un peu plus
chaque jour dans une logique qui n’a plus rien avoir avec le Centre et le
Centrisme.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Les commentaires anonymes ne sont pas publiés ainsi que ceux qui seraient insultants ou qui ne concernent pas le Centre et le Centrisme.