Manuel Valls & Emmanuel Macron |
Au micro de RTL, Manuel Valls a indiqué qu’il voulait
rejoindre la nouvelle majorité présidentielle et se présenter aux législatives
sous cette étiquette et non celle de «République en marche», la nouvelle
appellation d’En marche! comme il a été dit.
Car, dans ses propos si l’ancien premier ministre a expliqué:
«Je serai candidat de la majorité présidentielle et je souhaite m'inscrire dans
ce mouvement», il ne veut pas quitter le Parti socialiste.
Ainsi, s’il estime que le PS tel qu’il est aujourd’hui «est
mort (…), est derrière nous, pas son histoire et ses valeurs, mais il doit se
dépasser», il n’a nullement l’intention de ne plus en être membre en posant
cette question:
«Le PS va exclure un ancien premier ministre qui a toujours
été loyal ? Sans jamais exclure ou se poser la question de ceux qui votaient
contre des lois de finances ou préparaient des motions de défiance?»
Ce ralliement de Manuel Valls a Emmanuel Macron dont on
rappelle qu’il a appelé à voter pour lui dès le premier tour de la
présidentielle a évidemment un sens éminemment politique et, surtout, n’a rien
à voir avec de l’opportunisme politicien.
Car Manuel Valls comme Emmanuel Macron mais aussi Alain
Juppé, par exemple, font partie de l’axe central qui a vocation à gouverner la France
et dont les personnalités qui l’incarnent, partagent, non seulement, les mêmes
valeurs, mais également la même vision humaniste, progressiste et réformiste.
De plus, le projet d’Emmanuel Macron était celui de Manuel
Valls, celui que ce dernier voulait porter dans les cinq ans qui viennent, sans
doute dans l’opposition à un président de droite, comme cela aurait du se
passer sans la défaite de Juppé à la primaire LR ou le crash de Fillon lors du
premier tour.
Mais la météorite Macron a changé la donne en «piquant»
littéralement ce projet à un Valls qui, encore premier ministre de Hollande à l’époque,
ne pouvait aller aussi loin dans la transgression.
Néanmoins, on n’a pas oublié que Manuel Valls s’était
positionné comme un socialiste libéral puis, après qu’Emmanuel Macron se soit
présenté comme un social-libéral, comme un social-réformiste afin de se distinguer
de son ancien ministre de l’Economie et de son entreprise.
Et même si les deux hommes avaient paru en froid, Valls n’a
pas hésité une seconde à soutenir Macron après sa défaite à la primaire du PS,
marquant ainsi sans aucune ambigüité sa proximité politique avec lui.
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