Emmanuel Macron |
Dans une interview
donnée récemment au magazine américain Time, Emmanuel Macron a affirmé que sa
volonté était de «gagner un vote positif» et non être le candidat élu par
défaut ou uniquement pour faire barrage à Marine Le Pen.
Il a ajouté: «Je
veux convaincre les Français qu’un projet positif et une vision progressiste sont
ce qui est le mieux adapté à nos challenges».
Il a également
estimé que l’Europe était indispensable pour la France: «Si vous prenez la
situation en matière de climat, d’énergie, d’industrie, d’agriculture, d’innovation,
d’attaques terroristes, nous avons beaucoup de défis. Mais la meilleur réponse
est au niveau européen, parce que vous êtes beaucoup plus crédible, plus fort»,
notamment «vis-à-vis des Etats-Unis et de la Chine».
Par ailleurs, lors
de l’Emission politique sur France 2, le candidat d’En marche! est revenu sur
sa volonté d’union des progressistes dans un grand axe central, ce qui
constitue, selon lui, l’originalité et la grande force de son projet: «En
marche! n’est pas une recyclerie. Je porte l’alternance profonde, pas le tic
tac droite-gauche (…) Pour la première fois je dis que je veux faire venir gens
de la société civile et réconcilier des familles politiques qui partagent les
mêmes valeurs: les sociaux-démocrates, les écologistes raisonnables et
européens, le Centre, le centre-droit, les gaullistes sociaux, la droite
sociale et européenne».
En outre, il a précisé qu’«un président n'est pas normal. Ce
n'est pas quelqu'un de normal car il doit conduire la politique du pays».
Enfin, il a affirmé que l’on pouvait mettre en place
une action politique bien meilleur et beaucoup plus forte, «qu’on
pouvait transformer le pays».
Alexandre
Vatimbella
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