Emmanuel Macron à TF1 le 27 avril |
Il y a quelques
années de cela, avant de devenir président des Etats-Unis, John Kennedy avait
signé un livre sur le courage politique, sur l’importance de défendre ses convictions
et de le faire quoiqu’il arrive.
Dans cette campagne
présidentielle, il y a qu’un des candidats qui n’a jamais rechigné à aller au
devant du débat politique, au devant des Français, qu’ils soient ou non pour
lui, pour expliquer sans reniement et convaincre sans démagogie, c’est Emmanuel
Macron.
Au-delà d’être d’accord
avec ses idées et de partager ses valeurs, il faut lui reconnaître cette qualité
essentielle en politique et, surtout, pour gouverner un pays et un peuple.
Car, demain, il
faudra toujours aller voir les employés d’usine qui risquent de fermer, comme
celle de Whirpool à Amiens pour leur tenir des propos responsables et des
promesses tenables, mais il faudra aussi se confronter à Vladimir Poutine, à Xi
Jinping ou à Donald Trump avec le courage de ses opinions et la volonté de
défendre la France, l’Union européenne et le monde libre sans faiblesse et sans
reniement.
De ce point de vue,
le candidat d’En marche! est exemplaire comme d’ailleurs l’expliquent ses
proches ou comme on peut le voir dans les meetings ou les rendez-vous
audiovisuels: il veut défendre son point de vue et tenter de le faire partager
tout en reconnaissant à l’autre d’avoir son opinion et de le contredire.
A une époque où
tout est fait, des réseaux sociaux aux provocations lors de déplacements, pour
intimider les personnalités politiques qui, souvent, se cachent plutôt que d’affronter
dignement la situation – on l’a vu avec Fillon qui empruntait des véhicules
autres que le sien et entrait dans ses meetings par des portes dérobées mais
aussi avec Marine Le Pen qui ne se déplace partout qu’avec ses gros bras – il est
sain et bon pour la démocratie de voir des comportements courageux parce que l’on
croit profondément à ce que l’on défend.
C’est sans doute
aussi pourquoi Emmanuel Macron est passé à l’offensive depuis hier soir et son
meeting à Arras où il s’est présenté comme le dernier rempart face à Marine Le
Pen mais aussi comme celui qui pouvait remettre l’espoir au cœur du pays.
Des propos qu’il a
réitéré sur le plateau de TF1, ce jeudi 27 avril, où, contre vents et marées,
face aux insultes continuelles de Marine Le Pen et les désordres créés par les
sympathisants de Jean-Luc Mélenchon, il continue imperturbablement à affirmer
ses valeurs et à défendre son programme en l’expliquant, tout en ayant face à
ceux qui l’attaquent de manière particulièrement virulente un comportement
civil et sans haine parce qu’il est un vrai démocrate.
Car, le courage, c’est
aussi cela ainsi que de ne pas céder à la violence et à l’invective quand vous
les avez face à vous, quand la lâcheté des autres qui, par leurs propos
irresponsables et démagogiques, risquent, pour plaire à la foule et récolter
des voix, de mettre le pays en danger.
Le courage est bien
au centre d’une démarche démocrate et républicaine, celle que défendent les
centristes et que pratique Emmanuel Macron.
Alexandre
Vatimbella
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