Mélenchon, Fillon, Le Pen |
Où va la démocratie républicaine française?
Espérons de tout cœur pas dans le choix d’un président de la
république entre deux populistes démagogues extrémistes (Le Pen et Mélenchon)
ou dans celui de deux mis en examen pour détournements de fonds publics (Le Pen,
qui techniquement ne l’est pas puisqu’elle a refusé de se rendre à la
convocation de la justice qui devait le lui signifier mais l’est évidemment, et
Fillon).
Car si les sondages nous disent aujourd’hui qu’Emmanuel
Macron – dernier rempart contre les populistes, les démagogues et les
malhonnêtes – sera présent au second tour et qu’il l’emportera, les
possibilités de voir un duel final entre les personnages cités plus haut
existent malheureusement.
Vous vous voyez, vous, choisir entre une fasciste et un trotskiste,
entre celle qui détourne l’argent de l’Europe et celui qui détourne l’argent de
la France?
Moi je ne pourrais pas choisir entre l’héritière d’un clan
familial créé par un vendeur de chants nazis qui déclaré que les chambres à gaz
étaient un détail de l’histoire – une candidate qui vient juste de nous dire
que nous n’étions pas responsable de la rafle du Vel d’Hiv –, et l’admirateur
transi d’un des pires bouchers de l’histoire, Trotski, celui qui a si bien
théorisé la terreur communiste et la révolution permanente (qui a permis à Mao
de tuer des millions de Chinois) mais aussi des mouvements populistes dangereux
comme Podémos ou Syriza.
Et comment voter sans hauts le cœur, en se bouchant le nez,
en fermant les yeux et en se vidant la conscience pour un malhonnête qui a, de
plus, radicalisé sa campagne afin de faire barrage à la candidate
d’extrême-droite?
Oui, la catastrophe serait de voir un de ces trois-là
occuper l’Elysée pendant cinq ans.
Alors, oui, il faut se mobiliser pour éviter la honte, vous
savez celle que nous avons ressentie en 2002 lorsque Jean-Marie Le Pen s’est
retrouvé au second tour de la présidentielle, ou cette honte qui nous a envahi
lorsque le Front national a gagné les élections européennes et les régionales.
Ou encore cette honte quand nous nous rappelons les
Bolchevicks renversant la toute jeune démocratie russe en octobre 1917,
Mussolini marchant sur Rome en octobre 1922, les troupes nazies défilant sur
les Champs Elysées en juin 1940, les chars russes entrant à Prague en août
1968.
Mais il nous faut aussi éviter cette honte d’avoir, en cette
année 2017, un(e) président(e) malhonnête, qui traîne des affaires, nous
rappelant que nous devons en finir avec ces pratiques qui ont permis à tant de
personnages peu regardant avec la morale et l’honnêteté de se faire élire.
Si, le 7 mai, nous devons porter le deuil de la démocratie
républicaine française, nous devons savoir que ce sera notre faute, en tant que
peuple français, pas celle de celui ou celle que nous aurons porté au pouvoir.
Ce sera notre responsabilité.
Alors évitons de nous ridiculiser et de faire courir un
danger à nos enfants.
Et, en tant que centriste, j’espère que tous ceux qui
affirment en être un, saurons faire le bon choix.
Centristement votre.
Le Centriste
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