L’espoir d’abord avec la première place d’Emmanuel Macron au
premier tour de cette présidentielle comme tous les sondages – qui avaient donc
raison n’en déplaisent à certains commentateurs et médias en quête de
sensationnel – le prévoyaient déjà depuis plusieurs semaines.
Le candidat de l’espace central et peut-être de l’axe
central si, comme il faut l’espérer, il parvient à réunir d’Alain Juppé à
Manuel Valls avant ou après les législatives, a donc réussi son pari fou d’être
le favori pour devenir le prochain président de la république alors même qu’il
était inconnu des Français voici deux ans, en proposant un projet
centro-compatible, pro-européen et d’une société ouverte face à tous les autres
candidats qui prônaient peu ou prou un repli économique, sociétal et
identitaire.
Les centristes mais aussi tous les partisans d’une
démocratie républicaine libérale et sociale ont de quoi être heureux que
l’avenir de la France puisse s’écrire à l’encre de l’espoir et de l’unité.
Des centristes qui voient enfin la possibilité de réaliser
cette société du juste équilibre qu’ils attendent depuis des années et qu’on
leur avait dit impossible du fait des institutions de la V° République.
Mais il y a également un revers à la médaille de la
satisfaction, la péril avec la haine, le repli, le populisme, la démagogie et
l’extrémisme représentés par Marine Le Pen, l’héritière de Jean-Marie, qui sera
donc au second tour et qui a réuni plus de 20% des voix, un score
malheureusement «historique» dans le mauvais sens du terme même s’il est en
retrait par rapport à celui des européennes et des régionales du Front
national, ce qui est une bonne nouvelle.
Le choix donc pour un centriste mais aussi un démocrate et
un républicain est d’une simplicité limpide, d’une responsabilité évidente et
sans équivoque, c’est de voter Emmanuel Macron, avec un vote positif pour son
projet ce qui fera barrage du même coup à l’extrême-droite dont les premières
réactions après les résultats sont à l’image de ces personnages malfaisants
pour notre pays que l’on voit graviter autour du clan le Pen comme des vautours
qui attendent de se servir au dépends de la France.
Sans oublier la malhonnêteté de Marine Le Pen qui aurait du
être mise en examen pour détournements de fonds publics – alors qu’elle veut
gérer l’argent du pays! – si elle avait respecté la justice de son pays, c’est-à-dire
si elle avait voulu être digne d’occuper la plus haute fonction politique de
celui-ci.
Notons avec tristesse les réactions venues du camp Mélenchon
qui en est à refuser la clarté des résultats, nous rappelant que, oui, comme je
l’ai écrit ici, que l’extrémisme de gauche et aussi peu démocratique que celui
de droite
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