Lors de cette présidentielle, il y a des candidats dangereux
pour la démocratie républicaine ainsi que pour le présent et l’avenir de la
France.
Il y a d’abord ceux qui sont déjà sur la ligne de départ
ayant obtenu les 500 signatures d’élus (ou d’irresponsables) qui leur
permettent de concourir à cette élection présidentielle: la trotskyste Nathalie
Arthaud, le complotiste d’extrême-droite François Asselineau, le populiste
démagogue de gauche radicale Jean-Luc Mélenchon, le nationaliste borné Nicolas
Dupont-Aignan
Quant à ceux qui n’ont pas encore le nombre suffisant de
parrainages, ils sont tous inaptes à la fonction présidentielle mais quelques
uns sont aussi particulièrement dangereux: le trotskyste Philippe Poutou, le
complotiste dérangé Jean Lassalle et le complotiste d’extrême-droite Jacques
Cheminade.
Les autres ont aussi peu d’intérêt qu’ils ont un égo
surdimensionné.
On ajoutera à tous ceux-là, Benoit Hamon parce que son
programme est irréalisable et qu’il chercherait alliance avec Mélenchon pour
gouverner et, bien sûr, François Fillon, le candidat de l’argent d’un nouveau
style puisque c’est un argent qu’il met directement dans la poche de costumes
qu’il ne paye même pas et grâce à des «rétro-commissions» versées par sa femme
et ses enfants...
Mais, bien sûr et sans conteste, la candidate la plus
dangereuse parce qu’elle a une chance d’être élu est la populiste démagogue,
d’extrême-droite à la tête de l’entreprise familiale FN, Marine Le Pen, la pire
menace pour la démocratie républicaine depuis son père et avant sa nièce.
Alors, bien sûr, il ne faut pas élire, parmi les candidats
«sérieux» un Mélenchon, un Hamon ou un Fillon.
Cependant, cela devient un impératif catégorique, qui ne
souffre aucune exception – dans le sens où elle ne peut être candidate contre
elle-même! –, il ne faut jamais et quelles que soient les circonstances, voter
pour Marine Le Pen dont les idées, le programme électoral, le projet pour le
pays, les amis font partie de l’entreprise politique la plus repoussante qui
soit et, surtout, la plus cataclysmique à laquelle nous sommes confrontés
actuellement.
Bien entendu, je sais bien qu’entre 25% et 30% des électeurs
s’apprêtent à voter pour elle lors du premier tour de la présidentielle et que
ce pourcentage monte jusqu’à 40% au deuxième tour (alors que son père n’avait
obtenu que 18% en 2002 face à Jacques Chirac).
Et que parmi ce quart ou petit tiers d’électeurs se trouvent
des haineux, ennemis de la démocratie et de la république, mais aussi des
irresponsables qui croient encore à des promesses irréalisables qui
plongeraient le pays dans l’abîme.
Mais c’est justement pour cela que Le Pen est un danger,
parce qu’elle réussi à séduire, au-delà de ces «racailles» anti-démocratiques
qui sont irrécupérables, des Français qui n’ont pas vraiment compris,
malheureusement, qu’une élection n’est pas un jeu, ni une revanche à prendre
sur ceci ou cela, celui-ci ou celui-là mais un acte d’une grande importance et
d’une grande responsabilité.
Ce danger, personne n’a le droit de le faire prendre à ses
concitoyens, à la France et à ses enfants.
Jamais.
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