Mark Rutte et le VVD vainqueurs des législatives |
C’est le parti de centre –droit VVD (Parti populaire libéral
et démocrate) actuellement au pouvoir avec le premier ministre Mark Rutte qui a
remporté les élections législatives de tous les risques aux Pays bas le 15 mars.
Selon les résultats définitifs il a obtenu 21,3% des voix et
33 sièges (sur les 150 que comptent la chambre des députés) ce qui lui permet d’arriver
en tête malgré une baisse conséquente (-5,2% des voix avec une perte de 8
sièges).
En effet, le parti d’extrême-droite de PVV du trublion Geert
Wilders n’a pas réussi son pari que les sondages lui permettaient d’envisager
pendant longtemps, de gagner l’élection.
De toute façon, il lui était quasiment impossible d’envisager
gouverner, étant loin de pouvoir obtenir la majorité des sièges à lui tout seul
et devant, au surplus, obligatoirement constituer une coalition de trois partis
pour s’installer au pouvoir selon la Constitution néerlandaise alors même que
tous les autres partis avaient déjà indiqué qu’ils ne s’allieraient pas avec le
PVV.
Le PVV arrive donc loin derrière en deuxième position avec
13,1 des voix et 20 sièges progressant seulement de 3% et gagnant 5 députés.
Il devance deux formations centristes, le CDA (Appel
chrétien démocrate) et D’66 (Démocratie 66) qui ont obtenu respectivement 12,5%
et 12% des voix ce qui leur permet d’obtenir chacun 19 sièges soit une
progression significative.
On devrait donc voir une coalition centriste prendre en main
le pays d’autant que le Parti social-démocrate qui faisait partie du
gouvernement sortant a connu un échec retentissant passant de 38 à 9 sièges
(5,7% des voix soit une perte de 19,1%).
Si le PVV, le CDA et le D’66 s’allient, ils réuniront une
coalition de 71 sièges.
Il leur manquera toutefois cinq sièges pour avoir la
majorité.
C’est pourquoi le leader du PVV et actuel premier ministre
devra trouver une quatrième formation pour constituer sa majorité.
Enfin, la bonne nouvelle est bien entendu cet échec du PVV
dont les soutiens annonçaient pourtant péremptoirement la victoire qui devait
être la première pierre d’un soi-disant printemps de l’extrême-droite avec,
ensuite, l’élection de Marine Le Pen à l’Elysée.
Une Marine Le Pen fan d’un Geert Wilders, lui-même fan de
Donald Trump…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Les commentaires anonymes ne sont pas publiés ainsi que ceux qui seraient insultants ou qui ne concernent pas le Centre et le Centrisme.