Lagarde & Morin, les 2 fossoyeurs de l'UDI |
Une chose semble sûre, l’UDI n’a plus que quelques semaines
à vivre.
Même si, par extraordinaire au vu des sondages
d’aujourd’hui, François Fillon venait à gagner la présidentielle, on ne voit
pas comment ce cartel électoral pourrait survivre à ses profondes divisions,
son absence totale de projet politique et les haines personnelles.
On a encore constaté cette faiblesse fondamentale lors du
conseil national de ce samedi de la confédération que l’on n’ose plus appelée
de centriste mais que la campagne de Fillon réaffirme sans cesse qu’elle l’est,
comme une sorte de preuve que le Centre serait derrière le candidat de LR alors
que la majorité de celui-ci, en termes de votes, l’a déjà quitté pour Macron.
Les discours des présents – il y avait beaucoup d’absents –
ont bien évidemment été tous en faveur de l’alliance électorale entre LR et
l’UDI pour les législatives et contre Emmanuel Macron.
Comme un révélateur du malaise qui traverse le parti, peu de
défense et de promotion de François Fillon sauf de la part d’un Philippe Vigier
dont l’opportunisme et le suivisme sont devenus un cas d’école.
François Zocchetto, le président du groupe Union centriste
au Sénat qui est en train d’imploser mais aussi le principal soutien de Fillon,
a bien tenté de faire croire que tout allait bien dans le meilleur des mondes
tout en essayant de marginaliser tous les ralliements de leaders et de
militants de sa formation à Macron.
Laurent Hénart, le président du Parti radical (membre de
l’UDI) s’est à nouveau ridiculisé dans sa défense de l’alliance avec LR et le
soutien à Fillon lui qui disait voici quelques mois qu’une union avec Emmanuel
Macron était plus qu’envisageable.
Surtout que l’on sent bien que sa seule justification de
l’alliance avec LR est un accord électoral bien généreux de la part de l’équipe
Fillon qui ne pouvait faire autrement pour garder une caution soi-disant
centriste.
Quant à Jean-Christophe Lagarde, il a continue à démontrer
qu’il n’a pas la pointure de diriger un parti et que sa démarche politicienne a
tué l’UDI (même s’il faut associer Hervé Morin à cet assassinat politique).
On observera avec quelque amusement qu’il revient sans cesse
sur le petit nombre de ralliements de militants de son parti à Macron au fur et
à mesure que ceux-ci deviennent de plus en plus nombreux.
Rappelons enfin que l’Alliance centriste qui a appelé à
voter pour Emmanuel Macron ne fait plus partie de l’UDI et que Jean Arthuis,
député européen de la confédération a été exclu du parti pour avoir rejoint le
leader d’En marche! comme il l’a indiqué dans un tweet.
Il semble temps que la farce UDI cesse.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Les commentaires anonymes ne sont pas publiés ainsi que ceux qui seraient insultants ou qui ne concernent pas le Centre et le Centrisme.