Le meeting d'Emmanuel Macron à Lyon |
«Pensons à trois mots qui seront notre avenir, parce que
nous allons leur redonner leur sens: liberté, égalité, fraternité. Ces mots, ce
sont les nôtres. Ce seront les mots de notre engagement».
En faisant cette
déclaration lors de son meeting à Lyon le 4 février, Emmanuel Macon a précisé
qu’il parlait de la liberté mais pas loi de la jungle, de l’égalité mais pas de
l’égalitarisme mortifère du progrès, de la fraternité mais pas de l’assistanat.
Voilà donc le
projet d’Emmanuel Macron pour la présidentielle.
Un projet qui veut
privilégier une société de liberté où l’égalité est celle des opportunités, où
l’on aide ceux qui en ont besoin pour les réintégrer dans la communauté
nationale et non pour en faire des parias assistés.
Une vision
centriste de la devise nationale qui rejoint ce double positionnement que tous
ceux dont l’analyse politique se limite à une vision binaire ne peuvent
comprendre, c’est-à-dire «ni gauche, ni droite», d’une part, et «et gauche, et
droite», le tout dans une dynamique progressiste.
Comme il a été dit
ici, le «ni gauche, ni droite», signifie bien qu’il existe une troisième voie,
celle du Centre, celle d’une politique qui ne se définit ni par la Droite, ni
par la Gauche mais indépendamment de celles-ci.
C’est le Centrisme
du juste équilibre.
Quant à «et gauche,
et droite», cela signifie que l’on peut réunir autour de ce projet
progressiste, et les sympathisants de droite, et les sympathisants de droite, d’autant
que «ni gauche, ni droite» n’est pas une posture qui rejette les bonnes idées
venues de la Gauche et de la Droite.
Car un Centre
progressiste c’est aussi un lieu consensuel et de compromis où se pratique le
pragmatisme.
Dès lors, tout le
discours d’Emmanuel Macron à Lyon devant 16000 personnes s’est attaché à
expliqué cette démarche.
Evidemment, comme l’avait
fait François Bayrou en 2007, le leader d’En marche! ne revendique pas son
projet comme centriste.
C’est dommage mais
cela ne signifie pas qu’il ne l’est pas.
D’autant que sa
volonté affirmée depuis le début de sa candidature c’est la réconciliation de
la France et des Français qui est exactement ce que prône le Centre qui,
rappelons-le, n’est pas un clientélisme comme le sont la Droite et la Gauche
mais justement rejette catégoriquement cette vision de servir uniquement ceux
qui votent pour lui.
De même que sa
volonté de «réconcilier la France avec le monde, réconcilier la liberté avec
l’égalité, créer un avenir collectif».
Alexandre
Vatimbella
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