Il y avait la fameuse cuisine de Morin, voilà le bureau qui
bouge de Lagarde!
En voulant se distinguer, comme son ennemi intime voici
quelques années qui avait fait le buzz,
le mauvais, en présentant ses vœux aux Français depuis sa cuisine en train de
préparer à manger, le président de l’UDI a choisi son bureau, quelque part dans
une film américain de série B, avec une caméra qui bouge sans cesse de droite à
gauche, de plan éloigné à gros plan, pour coller à la réalisation à la mode
actuellement dans les sitcoms, dans une demi-pénombre et avec des incrustations
d’images survenant comme un cheveu dans la soupe et strictement sans aucun
intérêt mais certainement gratuite...
Sans oublier le message.
Pendant que, dans le même exercice, son alter ego du
Mouvement démocrate, François Bayrou, se rappelait au bon souvenir des
électeurs en vue de la présidentielle en définissant quatre vœux qui peuvent
être compris comme les quatre axes de son programme avec surtout cette phrase,
à la fois anti-Macron et anti-Fillon, «je souhaite que nous ne nous laissions
emporter ni par les illusions, ni par les excès», Lagarde s’est mis à citer
George Pompidou, dont on ne se rappelait pas qu’il fut centriste, et à tenir un
discours sur la police, la gendarmerie et l’armée que n’aurait pas renié ceux
du camp de Marine.
Juste auparavant, il s’était fendu d’un communiqué d’une
rare indigence pour s’en prendre à François Hollande estimant que dans ses vœux
le chef de l’Etat aurait du présenter ses excuses pour tout le foutoir qu’il
avait mis dans le pays.
Qu’on le sache, Lagarde n’a pas présenté les siens pour
celui qu’il a mis dans son propre parti et dans l’espace centriste.
Passons.
Quoiqu’il en soit, dans le bureau qui bouge – allusion
involontaire mais véritable acte manqué à son opportunisme désormais légendaire
– et qui donnait rapidement le mal de mer, ou bien était-ce un haut-le-cœur centriste
par rapport au discours tenu, le président de l’UDI était à cent lieux d’une
vision humaniste, équilibrée et consensuelle de la politique.
A croire que ses adversaires – et ils sont nombreux – dans
son propre parti qui dénoncent depuis des années son incompétence et ses
dérives autoritaires n’ont pas vraiment tort.
Même Poutine n’a pas osé se mettre en scène de cette
manière.
C’est dire.
Centristement votre,
Le Centriste
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Les commentaires anonymes ne sont pas publiés ainsi que ceux qui seraient insultants ou qui ne concernent pas le Centre et le Centrisme.