Kyriakos Mitsotakis, leader de la droite grecque |
Alors que les élections législatives grecques n’auront lieu
que dans trois ans, le parti de Droite, Nouvelle démocratie (ND), sèchement
battu lors des derniers scrutins qui ont vu l’arrivée au pouvoir de
l’extrême-gauche populiste de Siriza avec Alexis Tsipras, veut reconquérir le
cœur des électeurs, notamment en s’ouvrant aux centristes.
C’est dans ce sens que le nouveau leader de ND, Kyriakos
Mitsotakis, élu à ce poste après la défaite du parti aux législatives du 20
septembre 2015, a proposé un préprogramme électoral où est mis en avant la
méritocratie, une réduction des impôts et de la dépense publique, une plan strict
contre l’évasion fiscale et un relèvement du salaire minimum.
Selon l’ancien premier ministre, «Nous avons de la place
pour les centristes libéraux modérés, nous avons de la place pour ceux qui se
définissent au centre-gauche et qui sont complètement exaspérés par la
politique du gouvernement et qui veulent trouver un moyen de s’en sortir».
Rappelons qu’aujourd’hui la sphère centriste est composée de
deux partis, To Potami (la rivière) et l’Union des centristes (EK).
Le premier dispose de 11 députés au Parlement et le second de
9 sur 300.
Quant à ND, elle est le principal parti d’opposition avec 75
députés contre 145 à Syriza.
Le parti de centre-gauche, le PASOK, est représenté dans une
coalition avec le parti DIMAR à hauteur de 17 députés soit un de moins que le
parti d’extrême-droite à relents nazis, Aube dorée (18 députés).