Emmanuel Macron |
S’il y avait encore un doute sur la rivalité électorale qui
oppose Emmanuel Macron et François Bayrou par sondages interposés ainsi que
l’énervement que cela provoque chez le second, la nouvelle vague de l‘enquête
d’opinion BVA pour la presse régionale et Orange vient le balayer de manière
extrêmement claire.
Ainsi, Bayrou demeure stable par rapport à la précédente
vague de juillet dernier dans les intentions de vote dans les hypothèses où
Macron n’est pas candidat, récoltant entre 12% et 14% des intentions de vote,
loin de la deuxième place qualificative, toutefois.
Mais lorsque le président du Mouvement démocrate est
confronté au leader d’En marche, alors il descend à 7% des intentions de vote,
son étiage le plus bas depuis longtemps, contre 18,5% à son rival, soit 11,5
points de différence, la plus large calculée jusqu’à présent.
L’espace centriste est ainsi très largement en faveur de
Macron.
D'autant qu'il mord de manière significative sur l'électorat de Bayrou en bénéficiant des 5 à 7 points que perd ce dernier.
Ce dont donc des électorats très proches comme l'ont montré d'autres sondages.
D'autant qu'il mord de manière significative sur l'électorat de Bayrou en bénéficiant des 5 à 7 points que perd ce dernier.
Ce dont donc des électorats très proches comme l'ont montré d'autres sondages.
Surtout, il se retrouve à un demi-point (donc dans les
marges d’erreurs sondagières) de la deuxième place occupée par Sarkozy avec 19%
des voix signifiant ainsi qu’il pourrait y avoir un candidat de l’espace
centriste capable de se qualifier pour le second tour.
Un scénario d'autant plus possible si l'on additionne les intentions de vote de Macron et Bayrou.
Avec 25,5% le leader d'En marche serait 6,5 points devant l'ancien président de la république.
Voilà de quoi rabattre complètement les cartes si cette tendance se confirme dans les prochains sondages.
Un scénario d'autant plus possible si l'on additionne les intentions de vote de Macron et Bayrou.
Avec 25,5% le leader d'En marche serait 6,5 points devant l'ancien président de la république.
Voilà de quoi rabattre complètement les cartes si cette tendance se confirme dans les prochains sondages.
A noter que sa candidature fait chuter Hollande sous la
barre des 10% des intentions de vote (9%).
Dans l’autre hypothèse où l’ancien ministre de l’Economie
est testé avec une candidature Juppé (et donc sans Bayrou), il obtient 16,5%.
Dans les deux cas de figure, Macron se retrouve en troisième
position derrière Marine Le Pen (en tête avec 28%) et Alain Juppé (26%) ou
derrière Marine Le Pen (25,5%) et Nicolas Sarkozy (19%).
Si Le Pen se retrouve en tête au premier tour dans les deux
cas de figure où Macron se présente, c’est parce que ce dernier prend des votes
à Juppé (36%) qui demeure largement en tête du cas de figure où il est opposé à
la présidente du FN (30%) et le président de la république sortant (11%).
Les sondés qui ont déclaré leur préférence pour Macron ont
indiqué que les trois raisons principales pour lesquelles ils l’avaient choisi
était la menace terroriste (79%), la laïcité (73%) et la crise des migrants
(71%), ce qui correspond à une sensibilité centriste alors que les priorités
et/ou leur classement des sondés ayant choisi les autres personnalités sont
différents (BVA ne donne pas les trois priorités des sondés ayant choisi
Bayrou).
(Sondage BVA réalisé du 9 ou 11 septembre 2016 par internet
auprès d’un échantillon de 1000 personnes de plus de 18 ans représentatif de la
population française / méthode des quotas / marge d’erreur de 3 points)
Alexandre Vatimbella
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