Barack Obama à Philadelphie |
En attendant ce soir où Hillary Clinton fera son premier
discours en tant que candidate officielle du parti, la Convention démocrate de
Philadelphie a connu des moments forts hier soir.
Les discours de Barack Obama, de Joe Biden et celui de Tim
Kaine après sa désignation comme candidat à la vice-présidence, ont montré la
vitalité de l’humanisme progressiste dans le parti, une sorte d’écho à la
gauchisation de certains de ses militants autour des thèses du sénateur
socialiste du Vermont, Bernie Sanders.
Car c’est bien autour du Centrisme et du centre-gauche que
les interventions du président en place et de son vice-président et de son
éventuel successeur se sont placées.
Que ce soit Obama, Biden ou Kaine, tous ont parlé de la
nécessaire bataille pour sortir les plus démunis de la pauvreté mais aussi de l’importance
de la classe moyenne et de son renforcement ainsi que de l’indispensable
contribution des plus riches à l’effort du pays pour qu’il soit plus juste.
Mais sans le sacrifice d’une économie ouverte qui est la clé
de la prospérité partagée et le moteur du progressisme qui permet d’offrir de
meilleurs salaires, une couverture santé universelle, un accès pour tous aux
études supérieures et la prise en charge de tous les enfants défavorisés sans
oublier les programmes pour lutter contre le réchauffement climatique ou ceux
pour assurer la sécurité des Américains.
Barack Obama a ainsi défendu son bilan et rappelé les
réussites de sa présidence plombée au départ par la Grande récession dont il a
réussi à faire sortir les Etats-Unis par des aides, en particulier à une industrie
automobile sinistrée avec, à la clé, un chômage au plus bas depuis plus de huit
ans.
Et selon lui, la seule qui pourra poursuivre avec succès ses
politiques est Hillary Clinton.
Il lui a rendu un hommage particulièrement fort en déclarant
qu’«Il n’y a jamais eu une femme ou un homme, ni même moi ou Bill (Clinton) qui
a été plus qualifié pour être présidente des Etats-Unis», ajoutant dans la
foulée, «Elle est capable et elle est prête à être la prochaine commandant en
chef».
Au terme de ses deux mandats à Washington, il a affirmé, «Je
suis plus optimiste sur le futur de l’Amérique que je l’ai été auparavant».
Obama s’est aussi félicité du choix de Tim Kaine comme
colistier d’Hillary Clinton et a rendu hommage à son parcours politique mais
aussi d’homme engagé avec succès dans des causes sociales.
Pendant ce temps, sur Fox news, le commentateur réactionnaire
et soutien de Donald Trump, Bill O’Reilly, pour tenter de relativiser le
discours unanimement salué de Michelle Obama, le premier jour de la convention,
a expliqué que, bien sûr, la Maison blanche avait bien été construire «en
partie» par des esclaves noirs mais que ceux-ci avaient été bien traités…
Sondages
des sondages au 28 juillet 2016
|
|||
Donald
Trump en reflux
|
|||
|
Clinton
|
Trump
|
Ecart
|
Election projection
|
44,0%
|
43,5%
|
Clinton 0,5
|
Five Thirty Eight (1)
|
40,8 %
|
41,3%
|
Trump 0,5
|
Huffington Post
|
44,1%
|
42,8%
|
Clinton 1,3
|
New York Times
|
42,7%
|
41,8%
|
Clinton 0,9
|
Polltracker
|
44,4%
|
44,1%
|
Clinton 0,3
|
Pure Polling
|
44,8%
|
43,2%
|
Clinton 1,6
|
Real Clear Politics
|
44,6%
|
45,7%
|
Trump 1,1
|
270 to win (1) (2)
|
44,0%
|
42,2%
|
Clinton 1,8
|
(1) Prend en
compte 3 candidatures (+ Gary Johnson – Libertarian party)
(2) Prend en
compte un mois de sondage alors que les autres prennent
en compte autour de 15 jours
de sondages
Alexandre Vatimbella avec l’équipe du CREC
Présidentielle USA 2016
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