L'écart se resserre entre Nicolas Sarkozy et Alain Juppé |
La cinquième vague du sondage IPSOS pour le Cevipof de Sciences
po Paris s’est focalisé sur l’image de François Hollande et sur la primaire de
LR.
Concernant cette dernière, elle montre une baisse des
intentions de vote en faveur d’Alain Juppé, notamment de la part des centristes
qui comptent aller voter pour départager les candidats de droite.
Soutien le plus solide du maire de Bordeaux, les sympathisants
du MoDem et de l’UDI qui sont sûr de participer au vote lors de la primaire choisiront
toujours très majoritairement celui-ci à 59% devant Bruno Le Maire (21%),
Nicolas Sarkozy (9%) et François Fillon (6%).
Mais, au-delà de ces chiffres bruts, la tendance est très
défavorable à Alain Juppé.
Ainsi, en janvier dernier, 75% des sympathisants centristes
sûrs de voter choisissaient Alain Juppé.
Même si, depuis, lors des vagues de mars, avril et mai, il a
perdu de nombreux points, il n’avait jamais été aussi bas (-16 par rapport à
janvier, son plus haut score).
Le principale bénéficiaire n’est pas Nicolas Sarkozy (même s’il
passe de 7% des intentions de vote à 9% entre janvier et juillet), mais Bruno
Le Maire qui gagne 12 points depuis janvier passant de 9% à 21% (même si son
plus haut score date de mars).
De son côté, François Fillon est sur une ligne quasiment
plate, passant de 7% en janvier à 6% en juillet sans aucun soubresaut, ni vers
le bas, ni vers le haut.
Toujours est-il que selon IPSOS, Alain Juppé remporterait le
premier tour de la primaire LR avec 38% (-3) des voix, devant Nicolas Sarkozy
avec 30% (+3) des voix, Bruno Le Maire, 16% (=), François Fillon, 9% (-1) et
Nathalie Kosciusko-Morizet, 2% (=).
Par ailleurs, par rapport à la vague de mai dernier, les
sympathisants centristes sont plus nombreux à déclarer vouloir voter à la
primaire de LR.
Ils sont désormais 7% au MoDem (+2) et 13% à l’UDI (+1%).
Ces sympathisants centristes formeront ainsi 12% de l’électorat
de la primaire (7% pour l’UDI et 3% pour le MoDem).
Même si ce chiffre est faible, il peut permettre à l’un des
candidats de faire la différence si la compétition se resserre, ce que semblent
indiquer l’ensemble des derniers sondages en la matière.
(Sondage IPSOS réalisé du 17 au 26 juin 2016 par internet
auprès d’un échantillon de 19100 personnes (dont 1234 sûr d’aller voter à la
primaire de LR) de plus de 18 ans représentatif de la population française /
méthode des quotas / marge d’erreur de 3 points)
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