jeudi 19 mai 2016

Présidentielle 2017. Le (possible) programme du (possible) candidat Bayrou

Bien sûr, François Bayrou n’est pas candidat, à moins que…
Bien sûr, le leader centriste n’a pas de programme sauf que…
Comme il l’a déclaré, il n’a «jamais cessé de travailler à ce que pourrait être l’avenir du pays», ce dernier étant même «une préoccupation de chaque instant» car sa «nature n’est pas de subir» et qu’il croit que c’est d’un «nouvel horizon dont on a besoin».
Ce dernier n’émergera pas «tant qu’on ne s’attaquera pas aux problèmes de fond de notre pays», car sinon il ne voit pas «de possibilité de progrès sensible et durable et de meilleure compétitivité par rapport à nos voisins européens».
D’où un réformisme comme fil rouge: «C’est pourquoi la question de la réforme, de la capacité à prendre des décisions et à les soutenir est vitale».
En étudiant les nombreuses sorties médiatiques du président du Mouvement démocrate lors de ces dernières semaines, on peut ainsi esquisser ce qui serait son programme présidentiel en 2017 selon ses propres dires qui sont nombreux en la matière.
Son ambition première est que le pays entre dans une «nouvelle ère»:
«J’attends que nous nous trouvions à partir de 2017 dans un nouveau cycle, dans une nouvelle ère de la vie politique française, dans laquelle on réponde de manière différente à toutes les aspirations des Français. Sur l’éducation, où on a échoué gravement à mon avis par manque de réflexion sur le fond, j’attends que l’on rompe clairement avec la politique actuelle du gouvernement en matière éducative avec la réforme du collège en particulier. J’attends une rupture franche. J’attends que l’on se trouve avec une politique qui permette qu’une confiance nouvelle fasse créer des contrats de travail alors que c’est à peu près le contraire de ce que l’on est en train de faire. J’attends que la France ait une proposition européenne différente de ce que nous avions jusqu’à aujourd’hui.
François Bayrou explique que «Les mesures détaillées dans les programmes sont nécessaires mais ne sont pas l’essentiel. Depuis des lustres, on a appris que ces engagements étaient la plupart du temps mensongers. Deux choses comptent pour l’élection présidentielle. La plus importante, c’est le profil personnel de celle ou de celui qui aspire à la fonction. Il faut qu’il ait un tempérament, une crédibilité, de l’expérience, la capacité à rassembler. Et il faut qu’il ait une vision. Car c’est cette vision qui permet de fixer les priorités qui vont permettre de changer la vie du pays. C’est la deuxième exigence».
On reconnait là la posture gaullienne qu’il essaye d’imposer depuis sa candidature de 2012.
Pour autant et paradoxalement, il n’est guère avare en détails et propositions à mettre en place par le prochain président de la république...
Selon lui, «Il y a une chose qui est très importante, c’est que les programmes n’oublient pas quelque chose qui est vital: offrir au pays un horizon, y compris un horizon social. Je retiens deux horizons nécessaires : comment va-t-on rétablir les comptes mais aussi rétablir la vitalité du pays, sa créativité? Comment va-t-on faire pour passer à un pays qui de nouveau se met à croire et à créer? Que va-t-on offrir à ceux qui ne sont pas du bon côté de la barrière? Il faut leur offrir de l’emploi et les programmes qui veulent mettre la priorité sur l’emploi sont justes. Mais il faut à mon sens offrir un autre horizon, notamment en termes d’égalité des chances. Où va-t-on pour ceux qui sont le plus en difficulté?»
A ces deux horizons, il ajoute cinq priorités qu’il a définies:
«La première des priorités, c’est que la France se réconcilie avec son système éducatif, c’est-à-dire qu’elle retrouve la certitude que l’école offre la meilleure formation possible à la fois pour la nation et pour l’égalité des chances.
» La deuxième, c’est que la France se libère de la bureaucratie qui l’asphyxie. La prolifération des exigences administratives et normatives imposées au citoyen, aux familles, aux entreprises, aux collectivités, aux associations constitue un véritable emphysème qui empêche le pays de respirer et de produire les effets nécessaires.
» La troisième c’est un nouvel équilibre des dépenses publiques. Le débat se focalise sur les dépenses, et c’est justifié. Mais si la France a aujourd’hui 57,5% du PIB de dépenses publiques c’est aussi parce son PIB n’est pas ce qu’il devrait être et donc que ses ressources ne sont pas ce qu’elles devraient être. Si nous avions tenu un rythme normal de croissance, notre PIB serait au moins de dix points supérieurs à ce qu’il est.
» Quatrième priorité, je maintiens, sur le droit du travail, qu’une norme illisible est une pénalisation très forte pour l’activité. Il faut simplifier, et on ne cesse de complexifier.
La cinquième priorité, c’est modifier la vie publique pour trouver le moyen de créer des dialogues et des alliances plus larges afin de soutenir une politique de réforme qui rassemble au moins une majorité relative de Français.»
Néanmoins, il semble bien qu’avant tout, il faut pour Bayrou le retour au plein emploi:
«La priorité des priorités est qu’il y ait des contrats de travail. Et l’idée qu’en surtaxant les CDD, on va favoriser les CDI, est à mon avis ne rien comprendre à la manière dont on conduit une entreprise et dont on embauche. On embauche en CDD souvent parce que l’on craint le CDI. Je défends depuis très longtemps un CDI à droits progressifs, idée qui a été reprise par Matteo Renzi en Italie et qui a crée plusieurs centaines de milliers d’emplois en quelques mois. Surtaxer le CDD est exactement l’inverse de ce que le gouvernement avait annoncé. Il a trahi lui-même les intentions qu’il affichait. Si on veut que le chômage baisse, il faut assouplir le droit du travail. Le gouvernent, en surtaxant les CDD, en abaissant le revenu que les heures supplémentaires rapportent aux salariés, fait le contraire de ce que je crois nécessaire. Je pense qu’il faut un travail plus souple et mieux payé, le gouvernement fait un travail plus rigide et moins bien payé. Cette désinvolture à l’égard des gens qui travaillent est quelque chose de profondément choquant.»
De même, il n’est pas pour pénaliser les heures supplémentaires:
«Il est légitime de dire qu’il ne faut pas que les heures supplémentaires soient trop pénalisantes pour l’entreprise. Mais il est tout aussi légitime de dire qu’il faut que les heures supplémentaires rapportent aux salariés beaucoup plus que l’heure normale. Il faut que l’heure supplémentaire rapporte 25% de plus aux salariés qu’une heure normale. On peut défalquer cette prime des charges sur l’heure supplémentaire. On peut tout à fait considérer que la personne qui a travaillé déjà 35 heures a payé sa part de l’assurance sociale, ce qui fait que l’heure supplémentaire à l’entreprise ne coûte pas plus cher mais aux salariés rapporte 25%. Je pense que l’on se trompe en voulant sous-payer le travail. C’est une tendance très répandue et néfaste. Le travail en France est trop peu payé. Il coûte beaucoup trop cher à l’entreprise mais il est trop peu payé.»
Concernant, le SMIC, il en refuse la baisse: «Mais, on peut imaginer que pour ces salaires là, les charges soient tellement conduites à zéro ou presque que le coût pour l’entreprise soit plus faible. En général, je refuse la baisse des salaires. Pourquoi? Parce que la baisse des salaires c’est entrer dans processus déflationniste dont on ne se sortira pas. Mais, ce que je recommande, c’est de toucher au contrat de travail, au code du travail et qu’on arrive à traiter cette question qui est la peur des créateurs d’emplois de ne pas pouvoir mettre un terme au contrat de travail quand ça va mal. Je crois que la fiscalité n’est pas adaptée et notamment à ceux qui créent des richesses».
En matière sociale, François Bayrou prend des accents de gauche, voire populiste, pour affirmer que «Oui, la lutte des classes est une réalité».
Et d’expliquer:
«J’ai les yeux ouverts sur le monde et je vois exactement ce qu’il en est dans une société qui se durcit, dans laquelle il y a des recherches de privilèges, des défenses de privilèges et une volonté de faire que les pouvoirs et ‘l’avoir’ soient concentrés dans les mêmes mains. Je considère que c’est une des faiblesses de la société française que de ne pas être arrivée à une société dans laquelle l’ascenseur social marche bien, dans laquelle on peut faire des études même quand on vient des milieux les plus difficiles… Il y a en effet une exclusion de millions de Français et de leurs enfants des situations qui sont les nôtres. Autrefois, on pouvait faire ce chemin: venir du Béarn profond, de milieux sans argent et y arriver parce que l’école offrait cela. Aujourd’hui on n’y arrive plus. Cet état de la société n’est pas acceptable. L’idée que l’on a besoin de démocratiser la société, que l’on a besoin d’égalité des chances, que l’on a besoin d’ouvrir les situations de pouvoirs et d’influences et pas qu’elles soient uniquement réservées aux ‘fils et filles de’, cette idée est la mienne. Je l’ai toujours défendue pour des raisons personnelles et je la défends parce que les familles qui sont dans cette situation, je considère que j’en ai la charge. Je considère que c’est ma vocation, ma mission de prendre partie pour elles et de défendre leurs enfants alors que personne ne les défend plus.»
Pour ce qui est du RSA, le conditionner «à des heures de bénévolat ne me choque pas, et plus encore à des heures de services. Que l’on puisse avoir la possibilité de créer des services qui n’existent pas dans la société française, en donnant non pas le RSA mais un peu plus. Par exemple, je suis choqué dans les aéroports et dans les gares qu’il n’y ait pas de personnes pour aider les personnes à mobilité réduite. Je suis pour que le A de RSA ait une vraie signification et que l’on favorise l’activité. Un des problèmes les plus lourds que nous ayons c’est qu’il y a des personnes qui ne sortent pas du chômage car ils vont perdre des tas d’allocations, d’aides aux transports, d’aides pour la cantine, qui font qu’en travaillant ils vont recevoir moins que si ils ne travaillaient pas».
En matière d’Education nationale, il est «certain que l’éducation sera un des grands sujets de la campagne présidentielle».
Evidemment, il a une vision sur ce qu’elle doit devenir, lui qui eut en charge ce département ministériel dans le gouvernement Juppé sous la présidence Chirac:
«La situation s'est profondément dégradée et les enseignants ont le sentiment que l'on se moque d'eux. La réforme du collège est une atteinte profonde à leur métier et à ce qu'ils sont. Il y a là un enjeu majeur de l'avenir, l'alternance doit être le signal de départ de la suppression de la réforme du collège, d'une reconstruction à partir de la base de ce que doit être l’Éducation nationale. Ce qui doit se passer dans les classes est avant tout une transmission de connaissances et un soutien à l'épanouissement des élèves. L'important est la transmission de connaissances, il faut que l'on ait le sentiment qu'à l'école on reçoit quelque chose et que lorsqu'on est enseignant on donne quelque chose. Il faut sortir de ces foutaises que sont les soi-disant enseignements pluridisciplinaires à l'intérieur desquels on suggère qu'il faille étudier pendant 3 mois l'électrocution de Claude François...»
En ce qui concerne l’Union européenne, il estime qu’«Il y a cette double nécessité de reconnaître que l’Europe est vitale pour les pays qui la forment et qu’elle ne survivra pas si nous ne lui donnons pas la dimension d’un ensemble démocratique. Tous, nous avons le droit de savoir comment se préparent les décisions, qui décide, quelle est la légitimité de ceux qui décident et quand se prennent les décisions au nom des peuples Européens».
Ainsi, selon lui l’Europe «souffre d’une espère d’impuissance, d’un désordre intérieur parce que les règles adoptées par les uns ne sont pas les mêmes que celles adoptées par les autres notamment en matière fiscale, c’est à dire que pour moi le combat pour l’harmonisation fiscale, l’unification de nos règles fiscales, en tout cas dans les pays de même niveau de développement, c’est un enjeu de première priorité. L’Europe souffre d’une deuxième chose que tout cela illustre, si l’on y réfléchit bien. C’est qu’on ne sait pas qui prend les décisions, quand on prend les décisions, sur quel agenda on prend les décisions, quels sont les mécanismes qui permettent de prendre les décisions. Personne ne le sait.»
De même, se définissant lui-même comme agriculteur et fils d’agriculteur, il se dit particulièrement attentif à la politique agricole:
«Il faut changer profondément le modèle agricole. C’est extrêmement difficile et compliqué, parce que cela entraîne aussi une remise en question des logiques européennes, de la manière dont elles fonctionnent. Ce n'est pas facile à faire, mais c’est vital au sens propre du terme. Pour moi, la politique agricole que nous devons suivre, ses principes doivent être au nombre de deux. Le premier comme aujourd’hui, fournir aux français et aux européens, une nourriture de la meilleure qualité possible et du meilleur prix possible, c’est entendu. Et deuxièmement s’agissant spécifiquement de la France, maintenir un tissu d’agriculteurs suffisamment vivace pour que l’agriculture demeure un élément de l’identité de la société française et de son équilibre. Il y a beaucoup de pays qui ne cherchent pas ça. Il y a beaucoup de pays qui considèrent que l’agriculture est une industrie de la nourriture, or ce n’est pas une industrie de la nourriture, c’est un genre de vie. Si vous voulez me dire que c’est difficile que ça va entraîner des remises en question, peut être des interrogations européennes, je le crois c’est vrai, c’est comme ça. Mais on ne peut pas faire autrement, on ne peut pas en rester avec un monde agricole qui a été le pilier de la France, le tissu de la France, et qui est si profondément désespéré, écœuré, lassé, se détournant de tout. Simplement parce qu'ils ne peuvent pas vivre avec le métier pour lequel on les a entraîné à faire ou plutôt la manière dont on les entraîne à le faire».
En matière institutionnelle, il pense qu’«un Président de la République ne doit pas vivre avec l’idée d’une majorité. Ce n’est pas son travail mais celui du Premier ministre. Le Président de la République doit vivre avec l’idée d’un peuple tout entier, réuni, pas d’un peuple coupé entre majorité et opposition, entre droite et gauche et à l’intérieur de la gauche entre une certaine gauche et une autre».
En outre, évidemment, il plaide pour la mise en œuvre d’une dose plus ou moins grande de proportionnelle aux élections législatives: «La question fondamentale, c’est plutôt notre système politique qui empêche des courants différents de s’entendre pour faire passer des réformes utiles. Pour débloquer la situation, il faut changer la règle du jeu, qui est la loi électorale».
D’autant que pour lui, «le Parlement, aujourd’hui, pour moi est plutôt le reflet de toutes les insuffisances de la démocratie française».
Dès lors sa «réforme» s’impose pour «qu’il y ait moins de parlementaires. Il faut aussi que les procédures soient redéfinies et que l’on puisse se retrouver avec un parlement qui soit le reflet exact de ce que la Nation pense et attend».
Quant à la crise migratoire qui frappe l’Europe, «Il ne faut pas confondre les choses, les valeurs humanistes sont une chose et il est naturel et important qu’on ait à l’égard des réfugiés et des vagues qui les poussent vers nous, une attitude résolument constructive, que l’on aide dans les pays d’où ils viennent en particulier. Il faut une volonté d’imposer un ordre qui, pour l’instant, n’existe pas et détruit les sociétés d’où ces femmes et ces hommes viennent le plus souvent. Mais aucun pays ne peut accepter d’avoir des vagues de réfugiés sur son sol sans les réguler. Ça n’existe pas. Je n’ai, pour ma part, jamais cru qu’on pouvait en arriver là car dès l’instant que vous êtes devant des nombres, des chiffres, des vagues, il y a des déstabilisations des sociétés dans lesquelles vous vivez et donc la régulation, la recherche de l’équilibre est une chose tout à fait essentielle».
Plus largement, il considère que les aides sociales doivent être réservées aux immigrants en situation régulière:
«J’approuve le principe qui dit qu’un pays réserve ses aides à ceux qui sont en situation régulière à l’intérieur. Autrement, vous favorisez la recherche des situations irrégulières. Il y a un point sur lequel on doit faire attention c’est l’aide en matière de santé. Ne serait-ce que parce que lorsque vous avez des personnes qui entrent et qui sont en mauvaise santé, évidemment ça peut entrainer des dégâts sanitaires pour l’ensemble. Et puis, il y a une dimension d’humanité élémentaire. Mais les autres aides, pour moi, il est juste et normal de dire qu’elles sont réservées à ceux qui sont à l’intérieur du pays en situation régulière. Autrement, naturellement, on entre dans un univers dans lequel vous ne contrôlez plus et surtout vous faites passer le message qu’au fond dans ce pays-là, on peut y entrer comme dans une auberge espagnole. Ce que ne doit pas être un pays comme la France aujourd’hui».
Enfin, en matière de terrorisme, il dit, «Je suis pour la fermeté. Je pense que tous les atermoiements, les manières de glauser à l’infini ne sont pas adaptés à la situation».
Et de préciser: «Pour moi, la sécurité est la première des libertés. Si on se met dans la tête que l’on a besoin de sécurité pour que la liberté s’exerce, alors on ne voit aucune difficulté à un positionnement de fermeté».

Alexandre Vatimbella


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Rupert Murdoch & Donald Trump
Rupert Murdoch n’aimait pas du tout Donald Trump.
Le milliardaire ultraconservateur qui a fait fortune dans les médias, avec, notamment, la chaîne d’extrême-droite Fox news, ne voulait surtout pas du milliardaire populiste et démagogue qui a fait la sienne dans l’immobilier, à la Maison blanche.
Il avait même demandé à sa journaliste vedette de Fox news, Megyn Kelly, de mener la charge en attaquant le candidat à la primaire républicaine lors du premier débat au cours duquel, on s’en rappelle, celle-ci lui avait demandé, exemples à l’appui, pourquoi il était si grossier envers les femmes.
Les insultes que Trump avait proféré pendant plusieurs jours envers Kelly pour se venger avaient fait le buzz et avait montré sa misogynie maladive que maints autres exemples ont depuis confirmé.
Mais ça, c’était avant.
Dorénavant, Trump est un bon candidat et fera un bon président pour Murdoch.
Il a même demandé à sa journaliste de faire la paix avec le désormais candidat officiel du Parti républicain.
Celle-ci s’est exécutée sans scrupules et aucun problème déontologique selon ses dires en allant interviewer Donald Trump dans un entretien assez pathétique où ce dernier fait amende honorable avec sa bouche pendant que son regard dit tout le contraire…
Dans la foulée, Fox news sort un sondage où – heureux hasard! – Donald Trump est donné vainqueur de la présidentielle devant Hillary Clinton avec trois points d’écart, 45% contre 42%.
Dans le même temps, l’institut McLaughlin, lui donne la centriste gagnante devant le populiste de droite, 46% contre 42%, soit quatre points d’avance, confirmant la tendance des autres sondages qui la donnent en tête avec un resserrement des intentions de vote entre les deux candidats.
Bien entendu, on peut se poser la question du sérieux des sondages effectués pour Fox news.
Si l’on prend toutes les enquêtes d’opinion effectuées depuis que Trump a annoncé sa candidature, en juin 2015, alors que l’énorme majorité le voit perdant, quelques sondages l’ont donné vainqueur.
Et dans ces quelques sondages, Fox news se taille la part du lion.
C’est aussi le média qui a donné le plus grand nombre de fois Hillary Clinton battue par l’ensemble des candidats à la primaire républicaine…
On se rappelle que lors de la réélection de Barack Obama en 2012, Fox news donnait gagnant son opposant républicain Mitt Romney.
Lors de la soirée électorale, alors que tous les autres médias avaient déclaré Obama vainqueur, Fox news avait continué à dire le contraire, ce qui avait permis à nombre de dirigeants républicains de nier la victoire du président sortant pendant plusieurs jours.


Alexandre Vatimbella avec l’équipe du CREC


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