Un sondage Ipsos pour Reuters avait semé l’émoi dans une
partie des médias en donnant, mercredi 11 mai, Hillary Clinton avec seulement
un avantage d’un point sur Donald Trump (41% contre 40%).
Il semblait donner une nouvelle tendance depuis que le
promoteur immobilier avait gagné les primaires républicaines.
Un nouveau sondage Ipsos pour Reuters, publié vendredi 14
mai, redonne un avantage plus conséquent de quatre points à celle qui sera sans
doute la candidate démocrate face au candidat officiel du Parti républicain
(41% contre 37%).
Une enquête qui doit d’ailleurs être comparé à celui du
jeudi 5 mai avec qui il fait partie de la même suite de sondages que l’institut
a mis en place pour la présidentielle du 8 novembre plutôt qu’à celui du 11 mai
et qui donnait alors Clinton à 45% et Trump à 36%.
On voit donc que l’écart s’est en effet réduit en une
semaine mais moins que ne le laissait penser le sondage du 11 mai.
Il faut rappeler que des sondages donnant la victoire de
Donald Trump sur Hillary Clinton ne sont pas aussi exceptionnels mais s’ils
sont une petite minorité par rapport à ceux qui prédisent la victoire de l’ancienne
secrétaire d’Etat.
Par ailleurs, Trump a de nouveau occupé la médiasphère ces
derniers jours avec des allers-retours sur ses propositions sur l’économie (notamment
sur les impôts), sur sa décision de bannir les musulmans d’entrer aux
Etats-Unis et sur son intention de publier sa feuille d’impôt.
En outre, son ancien majordome qu’il emploie toujours pour s’occuper
de sa propriété de Floride s’est distingué en appelant au meurtre de Barack
Obama avec une logorrhée violente, grossière et raciste.
Sans oublier cette histoire abracadabrante où, pendant des
années, le promoteur newyorkais s’est fait passer pour son propre attaché de
presse – ayant inventé un certain John Miller –, donnant des interviews à la
presse où il parlait sur lui-même…
De son côté, Le New York Times vient de publier une enquête
sur ses relations avec les femmes avec de très nombreux témoignages qui, on s’en
doute, ne devrait pas améliorer son image dans ce domaine.
Alexandre Vatimbella avec l’équipe du CREC
Présidentielle USA 2016
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