Selon un sondage Odoxa pour BFMTV et Le Parisien, 65% des
Français estiment que François Bayrou serait un mauvais président de la
république comme 35% qui pensent qu’il serait un bon chef de l’Etat.
A noter qu’il obtient de bien meilleurs scores auprès de l’électorat
de gauche (44% le voient en bon président) qu’auprès des sympathisants de
droite (73% le voient en mauvais président contre seulement 27% en bon
président).
Cela le place en troisième position derrière Alain Juppé et
Emmanuel Macron qui sont les deux seuls personnalités politiques à obtenir une
balance positive, 58% des Français pour Juppé et 52% pour Macron qui estiment
qu’ils seraient de bons présidents.
Vient en quatrième position, Manuel Valls avec 66% de
Français qui le voient en mauvais président contre 33% en bon président.
Comme on le constate, les quatre premiers de cette liste
sont des personnalités de l’axe central (gaullo-réformistes, libéraux sociaux
et sociaux-libéraux).
Toujours selon ce sondage, s’il se présentait à la
présidentielle, François Bayrou obtiendrait 13% des voix (dans le cas de figure
où Nicolas Sarkozy serait le candidat de LR) et 11% (dans le cas de figure où
Emmanuel Macron serait le candidat du PS), ce qui le place à la quatrième
place, juste devant Jean-Luc Mélenchon.
Ce sondage confirme les autres enquêtes d’opinion similaires
à savoir que François Bayrou plafonne à 13% des intentions de vote, qu’il est
loin de pouvoir prétendre se qualifier pour le second tour.
De même, depuis sa première tentative en 2002, sa
candidature n’a jamais convaincu une majorité de Français, tant sur sa capacité
à être président et sur celle d’en être un bon.
Autre confirmation de ce sondage, la popularité des personnalités
de l’axe central qui, une nouvelle fois, se placent aux premières places et
qui, pour les deux premiers, sont les seuls politiques à être vus plus de
manière positive que de manière négative.
A un an de la présidentielle, la vague populiste et démagogique
reste cantonnée au score important de Marine Le Pen et à celui, limité, de
Jean-Luc Mélenchon.
En revanche, elle ne touche pas encore les grands partis, ni
ne menace d’élire un populiste démagogue, Marine Le Pen se faisant battre dans
tous les cas de figure par son adversaire au second tour.
(Sondage Odoxa réalisé les 14 et 15 avril 2016
par internet auprès d’un échantillon de 949 personnes de plus de 18 ans
représentatif de la population française / méthode des quotas / marge d’erreur
de 3 points)
Alexandre Vatimbella
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