Il sera un candidat progressiste libéral ou libéral
progressiste, au choix.
C’est ainsi qu’il s’est défini dans le JDD, progressiste
pour être «efficace et juste», libéral, terme qu’il a «toujours assumé» tout en
prônant «des protections nécessaires» qui sont les trois «boucliers» de «laïcité»,
de «sécurité» et «social».
Mais, pour réussir dans son entreprise, il a besoin de
réunir largement tout l’espace central.
Ainsi, dans le JDD, il «lance un appel à tous ceux qui,
quelle que soit leur sensibilité politique, veulent faire entrer la France avec
optimisme dans le XXI° siècle».
Cet appel «à tous les progressistes» dont ceux «qui avaient
pu placer leurs espoirs dans le projet de François Hollande» s’adresse
également aux «progressistes de droite et du Centre, tous ceux qui ont voté
pour Nathalie Kosciusko-Morizet ou Alain Juppé» et qui «ne peuvent pas se
retrouver dans le programme de François Fillon».
Fustigeant les dirigeants de «la Droite et du Centre» dont l’unique
but est «de faire perdurer un système dont ils se nourrissent depuis trente ans»
en se rangeant derrière la candidature de François Fillon, il se félicite que
le «peuple de Centre et de la Droite progressiste vient chez nous», faisant
référence en particulier aux 130 jeunes UDI qui ont décidé de le soutenir.
Par ailleurs, le fondateur d’En marche a confirmé que sa
candidature était ferme et non-négociable, c’est-à-dire qu’il ne passerait pas
par des primaires, notamment celles de la Gauche qu’il estime par ailleurs n’être
que celles du PS.
Selon lui, «la vraie compétition démocratique, c’est le
premier tour de la présidentielle».
Et sa stratégie donne toujours de bons résultats puisqu’il
obtient des pourcentages très encourageants dans les sondages concernant le
premier tour de la présidentielle mais aussi dans les baromètres de popularité.
Ainsi, en décembre, il se classe troisième pour ce qui est
de ceux de Kantar-Sofres (cote d’avenir) pour Le Figaro et d’Odoxa (cote d’adhésion)
pour l’Express, la presse régionale et France Inter (derrière Fillon et Juppé)
alors que, pour la première fois, il est en tête de l’un d’entre eux, celui de
BVA (cote d’influence) pour Orange (avec 45% devant Fillon à 40%).
(Sondage Kantar Sofres Interactive réalisé entre le 24 et le
28 novembre 2016 par internet auprès d’un échantillon de 1000 personnes, âgées
de plus de 18 ans et représentatives de la population française / méthode des
quotas / marge d’erreur de 3 points // Sondage Odoxa réalisé les 28 et 29
novembre 2016 par internet auprès d’un échantillon de 965 personnes, âgées de
plus de 18 ans et représentatives de la population française / méthode des
quotas / marge d’erreur de 3 points //Sondage BVA réalisé les 29 et 30 novembre
2016 par internet auprès d’un échantillon de 1265 personnes, âgées de plus de
18 ans et représentatives de la population française / méthode des quotas /
marge d’erreur de 3 points)
Alexandre Vatimbella
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