Que ce soit sur iTélé ou sur le site web du quotidien
l’Opinion, Jean-Christophe Lagarde est demeuré silencieux sur la grave crise
qui secoue l’UDI en ce moment.
Il a même réussi à détourner la réponse lorsque la question
lui a été posée en préférant tacler Jean Arthuis (député européen UDI et ancien
président de l’Alliance centriste, composante de la confédération centriste)
qui s’est rallié à Emmanuel Macron – une «difficulté pour ceux qui sont déçus
de l’avoir fait élire» – et à passer
pour pertes et profits le soutien de 200 jeunes de son parti au fondateur d’En
marche, oubliant au passage que c’est lui qui avait ouvert la voie à un
éventuel rapprochant avec de dernier avant de rejoindre le camp Juppé et de le pilonner.
La foi du converti, sans doute…
De même, il a estimé que François Bayrou n’avait plus
d’espace politique pour une éventuelle candidature estimant que le président du
MoDem était plus «conservateur» que François Fillon et qu’il n’avait aucune
chance face à Emmanuel Macron qui est «plus en avance et plus attractif» que
lui.
En outre, il s’est déclaré comme un soutien fidèle et
indéfectible de François Fillon, non pas qu’il soit d’accord avec tout son
programme a-t-il malgré tout avoué, mais parce qu’il estime, nouveauté dans son
discours, que l’ancien premier ministre de Nicolas Sarkozy est le seul en
capacité de l’emporter au second tour contre Marine Le Pen.
Une étrange déclaration puisqu’aucun sondage récent n’évoque
la victoire de la candidate du Front national contre Manuels Valls ou Emmanuel
Macron au second tour et que ceux qui avaient testé ces hypothèses avaient
donné gagnant les deux hommes.
Toujours est-il que le nom d’Hervé Morin n’a pas été
prononcé par son plus fidèle ennemi, ni même le risque de scission qui pèse sur
l’UDI.
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