Il est clair, désormais, qu’Hillary Clinton a gagné le vote
populaire avec plus de deux millions de voix (l’écart croît de jour en jour).
Mais la centriste a-t-elle vraiment perdu le vote des grands
électeurs qui a permis à Trump d’être, pour l’instant, le «president-elect»
(président-élu)?
On savait ainsi que dans plusieurs Etats-clés (ce qui
peuvent basculer d’un côté ou de l’autre et qui font l’élection), les écarts avaient
été très minimes, ce qui pourrait invalider les résultats si des fraudes
étaient découvertes.
Voici maintenant que plusieurs experts en sécurité
informatique, se basant sur des cartes électorales, ont décelé des anomalies
dans au moins trois Etats-clés de cette élection 2016, c’est-à-dire le
Wisconsin, la Pennsylvanie et le Michigan, trois Etats généralement démocrates
et qui ont voté majoritairement, selon les résultats officiels, pour Donald
Trump, lui assurant du même coup sa victoire.
Les experts ne disent pas que des fraudes ont eu lieu mais
qu’il y a une probabilité forte qu’il y en ait eu parce que les comtés où des
anomalies possibles auraient pu survenir utilisent des machines électroniques
et que Clinton a obtenu des scores bien plus bas que la normale.
Se basant sur leurs conclusions, nombre de démocrates
avaient demandé à Hillary Clinton de demander officiellement un recomptage et
une enquête dans ces trois Etats.
Mais la candidat démocrate rechigne à le faire pour ne pas
apparaître comme une mauvaise perdant même si elle a remporté haut la main l’élection
en terme de voix.
C’est donc la candidate écologiste, Jill Stein, qui a pris
le relais en prenant soin de préciser qu’elle ne le faisait pas pour Clinton
mais pour l’honnêteté de l’élection.
Elle avait lancé un appel pour réunir les fonds nécessaires
à ce recomptage et elle a obtenu une somme bien plus supérieure à ce qu’il faut
pour y procéder.
Les experts sont divisés sur la réalité d’une fraude même si
celle-ci est possible car démontrée sur le système central des élections à
Washington par un professeur de l’université du Michigan et ses étudiants en
2010.
Alexandre Vatimbella
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Les commentaires anonymes ne sont pas publiés ainsi que ceux qui seraient insultants ou qui ne concernent pas le Centre et le Centrisme.