François Bayrou & Emmanuel Macron |
La dernière vague du sondage SOFRES pour Le Figaro, LCI et
RTL montre qu’Emmanuel Macron possède 7 points d’avance dans les intentions de
vote pour la présidentielle par rapport à François Bayrou (15% contre 8%), dans
le cas de figure où tous les deux seraient candidats et seraient opposés au
premier tour.
Selon les différents cas de figure, Emmanuel Macron obtient
entre 14% et 18% d’intentions de vote alors que François Bayrou obtient entre
8% et 11,5%.
Dans chaque configuration, Macron arrive en troisième
position alors que Bayrou est entre en cinquième ou sixième position.
Dans le cas de figure où il obtient 18% des intentions de vote,
Macron est opposé à Manuel Valls (11%) et Nicolas Sarkozy (21%) qui est en
seconde position derrière Marine Le Pen (27%).
Cet écart de trois points étant dans la marge d’erreur, le
leader d’En marche serait alors un adversaire très dangereux pour l’ancien
président de la république, ce que ne peut être en l’état le président du
Mouvement démocrate.
Alain Juppé est, dans tous les cas de figure où il est
candidat, en tête ou à égalité avec Marine Le Pen, lors du premier tour avec
des intentions de vote entre 28% et 34%.
Un Juppé qui caracole en tête de la primaire LR selon la
nouvelle vague du sondage IPSOS pour Le Monde et le Cevipof (le centre d’études
politiques de Sciences Po Paris).
Avec 41% des intentions de vote au premier tour, il gagne 4
points alors que Nicolas Sarkozy avec 30%, perd 3 points et qu’il ne parvient
pas à convaincre les Français qu’il peut redevenir leur président.
On comprend dès lors les attaques si agressives de l’ancien
président de la république contre le maire de Bordeaux.
Ainsi, lors d’un meeting, il a continué à présenter ce
dernier comme un candidat soutenu par la Gauche et otage de François Bayrou.
Sur sa collusion présumée avec la Gauche: «Quand on est
candidat à la primaire de la droite, qui vaut-il mieux convaincre? La Droite ou
la Gauche? (…) Je veux une primaire… jusqu’à la loyauté. La loyauté
qui respecte les convictions, pas les postures et les combines d’appareil. Je
ne serai pas le candidat qui conduira une politique socialiste qui a échoué. On
en a soupé de la présidence impuissante. Quand on cherche à se faire élire avec
les voix de la Gauche, on se prépare à mener une politique qui donnera des
gages à la Gauche.»
Sur la nocivité de François Bayrou: «Je refuse des accords
politiciens dans votre dos avec François Bayrou et le MoDem. Quel sera le
candidat élu de la primaire si, au soir du second tour, il est dans les mains
de monsieur Bayrou? Ce n’est pas un petit débat. C’est le débat de la
ligne politique de la primaire.»
Pour toute réponse – qui ne fera pas plaisir aux centristes
qui lui reproche depuis toujours ce fait d’arme – Alain Juppé a rappelé qu’il avait
créé l’UMP pour réunir la Droite et le Centre, sous-entendu qu’il avait été le
premier à vouloir lier les centristes à droite sans résultat.
(Sondage SOFRES réalisé du 21 au 23 octobre 2016 par
internet auprès d’un échantillon de 1005 personnes de plus de 18 ans
représentatif de la population française / méthode des quotas / marge d’erreur
de 3 points //Sondage IPSOS réalisé du 14 au 19 octobre 2016 par internet
auprès d’un échantillon de 17047 personnes de plus de 18 ans représentatif de
la population française dont 1217 sûres de participer à la primaire de la
Droite / méthode des quotas / marge d’erreur de 3 points)
Alexandre Vatimbella
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