Que l’on comprenne bien, l’union de l’Europe n’est pas un
souhait, un espoir, une utopie.
C’est une nécessité absolue.
C’est une évidente urgence.
Devant les menaces qui pèsent sur le vieux continent et la
trahison de la Grande Bretagne, les Européens, pour sauver ce qu’ils sont et ce
qu’ils ont bâti en plus de trois millénaires, doivent construire leur futur
ensemble… ou disparaître.
Quand on voit la politique impérialiste russe de Poutine
avec, notamment, ses visées sur des pays satellisés autrefois par l’Union
soviétique, continuant en cela les entreprises tsaristes, c’est une évidence.
Quand on voit les crimes de Daech et du terrorisme islamique
avec leur volonté de détruire l’Europe et ses valeurs, c’est une évidence.
Quand on voit qu’une partie du peuple américain soutien le
dangereux populiste Donald Trump qui vient de dire que, s’il est élu, son pays
ne soutiendra pas systématiquement ses alliés de l’OTAN devant une agression
extérieure et qui veut tourner le dos à la mondialisation, le tout dans un
double mouvement d’isolationnisme politique et de protectionnisme économique,
c’est une évidence.
Mais c’est aussi une évidence quand on voit la montée en
puissance de l’armée chinoise et des revendications de Pékin en matière
territoriale.
C’est aussi une évidence quand on voit l’instabilité chez
tous les voisins de l’Europe, à commencer par la Turquie.
C’est aussi une évidence quand on voit la montée en
puissance des populismes démagogiques dans la plupart des pays européens.
C’est encore une évidence quand il faut trouver des
solutions urgentes et humanistes aux problèmes de l’immigration.
C’est toujours une évidence quand il faut se mobiliser pour
notre environnement et maîtriser le réchauffement climatique.
Oui, il faut que tous les Européens qui veulent passer à la
vitesse supérieure se réunissent le plus rapidement possible pour renforcer
l’union économique et financière, pour créer une véritable union politique,
pour mettre sur pied une indispensable armée mais également une police.
Tout cela pour recréer de la croissance économique, pour
approfondir la démocratie républicaine, pour assurer la sécurité et pour, in
fine, un vivre mieux de chaque Européen.
Tout cela pour permettre aux peuples d’avoir l’espoir des
lendemains meilleurs et de sentir cette énergie d’un avenir commun où
l’impossible d’hier devient le possible de d’aujourd’hui.
Mais, surtout, parce que, pour en revenir au début, c’est
une nécessité absolue.
Et que l’on soit bien conscient que demain, ce sera trop
tard.
Le XXI° siècle n’attendra pas l’Europe.
A elle de ne pas le manquer.
Alexandre Vatimbella
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