Hillary Clinton à Cleveland |
«Après les attentats du 11 septembre, démocrates et
républicains, nous ne nous sommes pas affrontés les uns les autres, mais nous
nous sommes tous unis pour affronter le danger.»
Voilà ce qu’Hillary Clinton a déclaré lors d’un meeting à
Cleveland dans l’Ohio, un peu plus de vingt-quatre heures après le massacre
dans une boite de nuit gay d’Orlando qui a fait 50 morts et 53 blessés.
Et la centriste a espéré que les républicains feront ce qu’ont
fait les démocrates en 2001 lors de l’effondrement des deux tours du World
Trade Center, s’unir derrière le président place, George W Bush alors, Barack
Obama aujourd’hui.
Mais c’était évidemment sans compter sur le populiste
démagogue Donald Trump qui, au lieu de jouer la solidarité, a tenté de manière
éhontée et par le mensonge de profiter de la situation.
Ainsi, il a demandé rien de moins que la démission de Barack
Obama et le retrait de la campagne d’Hillary Clinton.
Barack Obama dont il a sous-entendu qu’il pourrait avoir un
intérêt caché à ce massacre, une référence implicite aux contrevérités dont il
s’est fait le propagateur ces dernières années comme quoi l’actuel président
des Etats-Unis serait né à l’étranger et serait musulman.
Puis, il a prétendu que le terroriste était né en Afghanistan alors qu’il est né à New York et donc était de nationalité américaine de naissance et a affirmé que son père avait fait allégeance aux Talibans, ce qu’aucune preuve ne vient étayer.
Puis, il a prétendu que le terroriste était né en Afghanistan alors qu’il est né à New York et donc était de nationalité américaine de naissance et a affirmé que son père avait fait allégeance aux Talibans, ce qu’aucune preuve ne vient étayer.
Sans oublier qu’il a déformé les propos de Clinton, lui
faisant dire ce qu’elle n’avait pas dit…
L’irresponsabilité à son plus haut degré.
De son côté, Hillary Clinton a développé dans son discours
tout un plan d’action pour éviter de nouveaux attentats de ce genre avec des
propos très fermes notamment contre ceux qui financent les organisations comme
l’Etat islamique, Al Qaida ou les Talibans, c’est-à-dire les Saoudiens, les
Koweitiens et les Qataris en demandant à leurs gouvernements respectifs d’intervenir.
De même, elle a assuré qu’elle se battrait de toutes ses
forces pour imposer un contrôle beaucoup plus strict sur la vente des armes à
feu, l’interdisant pour tous ceux qui ont affaire au FBI ou qui ont des
problèmes psychologiques.
En outre, elle ses prononcée une nouvelle fois contre la
vente de fusils d’assaut comme celui qu’ont utilisé les tueurs de San
Bernardino, d’Orlando mais aussi de Sandy Hook où vingt jeunes enfants avaient
été tués par un malade mental.
Et à l’inverse de Trump – dont elle n’a pas nommé le nom une
seule fois –, avec des accents centristes, elle a prôné l’unité du peuple
américain en affirmant que «Nous sommes plus forts quand plus de gens peuvent
participer à notre démocratie et nous sommes plus forts quand nous permettons à
tous de partager les fruits de notre réussite économique».
Mais aussi en déclarant «Nous ne sommes pas un pays de
gagnants et de perdants mais un pays où chacun doit pouvoir réaliser son
potentiel dans l’égalité de tous».
En outre, elle a refusé de stigmatiser la communauté
musulmane américaine en rappelant que George W Bush avait fait de même après
les attentats du 11 septembre.
Enfin, elle a terminé son discours par cette promesse, «Nous
remporterons le combat contre le terrorisme».
Alexandre Vatimbella avec l’équipe du CREC
Présidentielle USA 2016
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