Donald Trump versus Hillary Clinton |
La victoire de Donald Trump à la primaire de l’Indiana le 3
mai et le retrait, dans la foulée, des candidatures de Ted Cruz et de John
Kasich, font du promoteur newyorkais le candidat officiel du Parti républicain
à l’élection du 8 novembre.
Du côté démocrate, Hillary Clinton, même si elle a perdu la
primaire du même Etat face à Bernie Sanders, ne peut quasiment plus être
rattrapée par ce dernier et sera la candidate du Parti démocrate.
Dès lors, la campagne pour la présidence américaine commence
réellement maintenant comme l’a affirmé Trump, lui qui a déjà attaqué Clinton
avec les mêmes insultes qu’il avait utilisé pour ses compétiteurs républicains.
Dans cette optique, les sondages sur le prochain hôte de la
Maison blanche commencent à avoir du sens.
Ainsi, un sondage publié le 4 mai par CNN donne à Hillary
Clinton une avance de 13 points sur Donald Trump, 54% contre 41%.
Il est à noter que jusqu’à présent tous les sondages des
instituts sérieux et non-partisans qui ont porté sur un duel entre la centriste
et le démagogue populiste ont tous donné Clinton gagnante, souvent largement.
Mais il reste six mois avant le scrutin et il peut se passer
tant d’événements et de retournements de situation que la victoire d’Hillary
Clinton est loin d’être assurée en novembre.
On a vu des candidats ayant une avance encore plus grande, s’effondrer
et être largement battus par leurs challengers.
Pour autant, toutes les conditions sont réunies, a priori,
pour qu’Hillary Clinton soit la première femme présidente des Etats-Unis.
Il faut rappeler, en effet, que la démographie et la carte
électorale favorise désormais tout candidat démocrate à la présidentielle quel
qu’il soit.
Pour inverser la tendance, un candidat républicain doit être
capable d’attirer à lui une part non-négligeable de l’électorat afro-américain
et latino ainsi que des groupes ethniques autres que les blancs, sans oublier
de séduire une partie importante des femmes et des ménages de la classe
moyenne.
Or, dans tous ces groupes, sauf peut-être les hommes de la
classe moyenne, Donald Trump fait des mauvais scores voire exécrables suite à
ses postures agressives, ses propos injurieux et ses menaces à leur propos.
Personne ne pense aujourd’hui qu’il pourra inverser la
tendance, ce qui devrait être un handicap insurmontable.
En revanche, il devrait pouvoir compter sur un large soutien
du Parti républicain.
Même si une majorité du partie le rejetait jusqu’à présent,
depuis sa victoire dans l’Indiana et le retrait de Cruz, nombre de déclarations
montrent que les ralliements seront nombreux – même s’ils se font en se
bouchant le nez – et que les déperditions de voix républicaines, voire que ces
dernières aillent se porter vers Clinton seront des pratiques assez restreintes.
Alexandre Vatimbella avec l’équipe du CREC
Présidentielle USA 2016
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