Bernie Sanders & Hillary Clinton |
Cinq nouveaux sondages sur l’élection présidentielle
américaine du 8 novembre prochain ont été publiés dont quatre qui donnent
Hillary Clinton en tête et un qui la donne a égalité avec Donald Trump.
Le sondage de Morning consult met Clinton à 38% et Trump à35%.
Celui de NBC News donne respectivement aux deux candidats, 47%
et 43%.
L’enquête d’American consult, elle, est la seule qui les met
à égalité parfaite, 46%-46%.
L’institut Schoen consulting place Clinton en tête avec 44%
contre 42% à Trump.
Enfin, la chaîne NBC et le quotidien Wall Street journal
donne un avantage de trois points à l’ancienne secrétaire d’Etat de Barack
Obama, 46%-43%.
Malgré tout, cette avance est assez faible.
Comme on l’a expliqué, elle vient, entre autres, du soutien
massif de l’électorat républicain au désormais candidat officiel du parti alors
que l’électorat démocrate demeure encore divisé entre Hillary Clinton et Bernie
Sanders.
Ce dernier, d’ailleurs, au lieu de jouer l’unité du Parti
démocrate, continue à attiser les braises par des déclarations à l’emporte-pièce,
menaçant, par exemple, de «mettre le bordel» à la Convention de Philadelphie
qui désignera le candidat démocrate.
Car la stratégie du sénateur du Vermont qui n’a plus aucune
chance d’emporter la nomination d’une formation, dont on le rappelle, il n’est
même pas membre (Clinton possède 2301 délégués en n’a plus besoin que de 82
pour l’emporter alors qu’il en faudrait 767 à Sanders), est de mettre la main
sur cette convention ou, si ce n’est pas possible, d’en faire une foire d’empoigne.
Pour cela, il veut provoquer une sorte d’insurrection des
éléments démocrates les plus à gauche mais aussi de tous les jeunes «independents»
d’extrême-gauche qui se sont ralliés à sa candidature pour attaquer
l’establishment du parti, voire le faire chuter, imposer son programme
politique et prendre une place centrale dans les élections de novembre,
notamment celles à la Chambre des représentants et au Sénat, pour désigner des
candidats les plus à gauche possible et prendre date pour le futur.
Pour justifier son attitude, Bernie Sanders estime qu’il a
été défavorisé par les règles des primaires (qu’il connaissait bien avant de se
présenter) et qu’il est largement en tête face à Trump dans les sondages
(oubliant que c’est avant tout parce qu’il n’a aucune chance de l’emporter et qu’une
grande partie de la population ne sait pas qui il est à la différence du
promoteur newyorkais).
Bien entendu, il sera obligé d’appeler au soutien et au vote
d’Hillary Clinton face à Donald Trump.
Mais tout sera évidemment dans le comportement et les mots qu’il
choisira pour savoir s’il s’agit uniquement d’un exercice de style ou d’un vrai
ralliement.
De son côté, le candidat républicain a commencé sa campagne
haineuse et sale contre Hillary Clinton en expliquant qu’il avait des doutes
sur le suicide d’un proche de Bill Clinton en 1993 – alors que toutes les
enquêtes de plusieurs commissions ont conclu à ce scénario – sous-entendant qu’il
pourrait s’agir d’un meurtre pour l’empêcher de divulguer des secrets sur l’ancien
président alors en fonction.
Dans le même, il a fait diffuser un clip présentant Bill
Clinton comme un violeur.
Alexandre Vatimbella avec l’équipe du CREC
Présidentielle USA 2016
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